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Résumé : Inauguré en 1977, le Centre Pompidou (Renzo Piano et Richard Rogers, architectes) fait aujourd’hui l’objet d’une campagne de rénovation. Après quarante ans de vie, la « chenille », nom donné aux escaliers mécaniques et aux coursives de la façade ouest, réclame sa mue : une rénovation de son enveloppe de verre dont les travaux débutent en 2019. S’agissant de quelque deux mille vitrages courbes, ce chantier représente un enjeu important de sauvegarde d’une ressource matérielle précieuse. Les verres de cette architecture iconique ont à l’évidence une valeur emblématique. En 2017, le cabinet d’ingénierie Elioth, en charge de la rénovation de cette façade, a suggéré l’autoréemploi d’une partie des vitrages en mettant en avant les enjeux économiques et écologiques. Une large part des verres seraient démontés, nettoyés puis remis en place. Toutefois, cette stratégie ne suffisait pas à éviter la mise au rebut de plus de mille verres. Lauréate de l’accélérateur « Faire », l’agence 169 architecture a donc proposé de réfléchir, avec Elioth, à une autre issue que la décharge pour ces splendides composants. Cet ouvrage détaille cette stratégie. Elle met en lumière un devoir des concepteurs, lanceurs d’alerte pour faire tourner la matière. Le texte décrit le gisement de cette « géométrie grise », clin d’oeil à l’exposition « Matière grise » présentée au Pavillon de l’Arsenal en 2014. Au fil des pages, les propriétés de ce stock de matières finales sont caractérisées, dans le but de leur redonner le statut de matières primaires : des éléments d’architectures potentielles à venir. En dernière partie, trois esquisses illustrent plusieurs typologies de réemploi. Ces propositions sont une main tendue aux collaborations, à tous les acteurs qui souhaiteraient construire un futur avec ces matières. Au-delà de cette démonstration, alors que Paris a été le théâtre des mises en oeuvre les plus sophistiquées du verre pendant les deux premières révolutions industrielles, il est urgent d’ouvrir un laboratoire urbain du réemploi du verre. Cette matière pérenne, splendide et fragile réclame une expertise spécifique. À l’heure des transitions conjuguées – climat, énergie, matière –, comment composer une verrière, une double peau avec un élément verrier de seconde main ? La publication que voici souhaite aussi catalyser cette réflexion théorique et pratique.

Résumé : Le premier recueil d'écrits et de discours traduits en français d'Adriano Olivetti (1901-1960), entrepreneur et éditeur italien qui a transformé son usine d'appareils d'écriture et de calcul en un laboratoire d'expérimentation d'un nouveau modèle de vie sociale, politique et culturelle : un modèle d'« utopie concrète » fondé sur l'idée de communauté et centré sur l'individu, dont les instruments de réalisation sont l'architecture, l'urbanisme et le design.L'œuvre vise à faire découvrir au public français la figure d'Adriano Olivetti, un entrepreneur-intellectuel qui, à travers son usine de machines à écrire, a œuvré pour un renouveau de la société et de la culture italiennes après la Seconde Guerre mondiale.L'architecture – des usines, des services sociaux, des activités collectives – le design – des machines à écrire ou à calculer – l'art – des artistes, écrivains, graphistes qu'Olivetti impliquait dans ses projets – sont les éléments qui contribuent à améliorer la vie de l'usine et de la communauté, en apportant qualité, beauté, dignité. Les activités d'Olivetti rayonnent depuis Ivrea, une ville proche de la frontière française et qui a récemment été inscrite par l'UNESCO sur la liste du patrimoine mondial en tant qu'exemple de « ville industrielle du XXe siècle ».Les textes ont été composés par Olivetti à des occasions particulières, dont certains ont ensuite été rassemblés par Olivetti lui-même dans une anthologie en 1960 et réédités récemment par Edizioni di Comunità , la maison d'édition qu'il avait fondée en 1946. La pensée d'Olivetti, que les textes choisis illustrent, est encore aujourd'hui au centre des débats en Italie et dans d'autres pays, en raison de l'originalité de ses objectifs et de l'ampleur de ses buts, qui visent à réunir tous les aspects de la vie humaine.Cet ouvrage est constitué d'une collection d'écrits et de discours d'Adriano Olivetti, organisés en trois sections différentes : l'usine et la communauté, le travail et ses fins, l'architecture et l'urbanisme. Afin de fournir un cadre historique et d'illustrer l'actualité de la pensée d'Olivetti, les textes sont précédés d'une introduction d'un historien et critique d'architecture, Fabio Gallanti, directeur du musée arc en rêve de Bordeaux, qui présente la pensée et l'activité d'Olivetti, en l'illustrant dans son contexte historique et culturel et en proposant ses aspects les plus originaux et actuels. Une postface du président des Edizioni di Comunità , Beniamino de' Liguori Carino, illustre le projet de maintenir vivant et de diffuser le patrimoine culturel qu'Adriano Olivetti a construit.. Adriano Olivetti (1901-1960), ingénieur, entrepreneur, éditeur et homme politique italien, a dirigé l'entreprise de machines de bureau fondée par son père Camillo, de la fin de la guerre jusqu'à sa mort prématurée et soudaine. En 1948, il fonde le Movimento Comunità en tant qu'« expérience de nouvelle politique », centrée sur la personne, l'autonomie et le fédéralisme. En 1958, il transforme le mouvement en parti politique et entre au Parlement lors des élections politiques.Attentif aux questions territoriales et urbaines, il reprend la publication de la revue Urbanistica, dont il devient le rédacteur en chef en 1949. De 1950 à 1960, il est président de l'Institut national d'urbanisme, qui a été refondé. En 1946, il fonde les Edizioni di Comunità et le journal mensuel politique et culturel Comunità. Il est le promoteur d'autres initiatives d'édition de périodiques : Metron, Sele Arte, Rivista di filosofia, Zodiac.Pour construire le siège d'Olivetti et concevoir les machines de bureau, Adriano a fait appel à des architectes italiens et internationaux de premier plan : les Bbpr, Gabetti et Isola, Marcello Nizzoli, Luigi Cosenza, Eduardo Vittoria, Le Corbusier.

Résumé : Si, au XIXe siècle, l’opéra français a continué à se définir en tant qu’expression artistique distincte des opéras italiens et allemands, au cours du XXe siècle l’internationalisation du répertoire et des créations conduit à une modification profonde de la notion d’école nationale. En revanche, perdure un lien important entre l’État, les collectivités territoriales et le genre, comme en témoigne l’inauguration en 1989 de l’Opéra Bastille, voulu par François Mitterrand, ou le label « opéra national », décerné par le ministère de la Culture à quelques théâtres en régions. Plus que jamais, la place de l’opéra dans la société est un défi, à la fois esthétique, culturel, économique, social et politique. Jusqu’à 1945, et malgré sa lente et inexorable désagrégation, le système mis en place précédemment maintient la vie lyrique dans une relative continuité avec le XIXe siècle. L’opéra du XXe siècle, que l’on élargira aux deux premières décennies du XXIe, est l’opéra de toutes les aventures et de toutes les crises, qui l’ont un temps conduit aux limites de ses possibles et menacé de disparition. Face aux révolutions de tout ordre – de la société des loisirs, de la démocratisation et de la décentralisation, du multiculturalisme et de la mondialisation, du langage musical occidental et de la mise en scène, des nouvelles technologies et des musiques populaires urbaines –, face aux avant-gardes, aux nouveaux médias et aux nouvelles formes d’art comme le cinéma, l’opéra a su se réinventer. Son aptitude à absorber sans se perdre les nouveaux outils et les nouvelles questions du monde contemporain est stupéfiante. À l’encontre des idées reçues, ce sont encore, de Debussy à Saariaho, des centaines d’œuvres que ce siècle de turbulences a produites. Tragiques ou légères, formules radicales ou partitions pour enfants, grandes fresques ou opéras-minutes, opérettes ou comédies musicales, elles n’ont cessé de reconfigurer le genre et d’élargir son spectre. Ce continent lyrique restait à explorer dans la diversité de ses aspects. Une histoire s’imposait donc pour en faire le récit et en décrire les mécanismes, pour en reconstituer les valeurs et les tendances, pour suivre ses acteurs et découvrir ses productions. Entreprise sans précédent par ses dimensions et par sa conception, cette Histoire de l’opéra français en trois volumes réunit une équipe internationale de plus de cent cinquante auteurs – musicologues, littéraires et philosophes, historiens et spécialistes du théâtre, de la danse et des arts. Elle est placée sous la direction d’Hervé Lacombe, professeur de musicologie à l’université Rennes 2.

Résumé : Considérée comme un espace architectural, pédagogique, politique et social, la cour de récréation est étudiée par une vingtaine de chercheurs aux spécialistés variées (sciences politiques, histoire, sciences du langage, culture architecturale, science de l'éducation, géographie, sociologie). Parmi les sujets abordés : l'architecture des cours de récréation au 19e et 20e siècles, les cours d'écoles pré-primaires en Indedu Sud, la mixité dans les cours de récréation, la cour de récréation dans le cinéma français. (source : Archiscopie). La 4e de couv. indique : "Depuis plusieurs siècles, les élèves disposent d’un lieu particulier pour se détendre et pour jouer quand ils ne sont plus en classe : la cour de récréation. Cet espace, dans lequel nous sommes tous passés, est devenu tellement banal qu’on oublie qu’il a lui aussi une histoire. Dans cet ouvrage, les meilleurs spécialistes nous éclairent sur ce qui se joue dans les cours de récréation du XVIe siècle à nos jours. Historiens, sociologues, anthropologues, géographes ou pédagogues nous rappellent qu’en France, en Inde ou au Québec, les cours ont été pensées par les architectes et intégrées dans les réflexions et les pratiques pédagogiques. La cour est aussi un formidable espace social où les enfants se forment à la vie collective et où pénètrent les débats qui agitent la nation, comme ceux sur la mixité, les signes religieux ou la violence. C’est bien sûr un espace culturel spécifique, celui où se transmettent, de génération en génération, des cultures enfantines. Celles-ci doivent parfois lutter contre les représentations et les réglementations des adultes, qui peuvent les menacer. La littérature, la peinture, le cinéma se sont approprié cet espace. La riche iconographie de cet ouvrage donne à voir les multiples représentations de la cour de récréation et accompagne des textes documentés et accessibles à un large public. Le colloque qui l’a précédé s’est tenu à l’abbaye-école de Sorèze, lieu majeur d’éducation pendant trois siècles. Un texte de 1786 nous dit même que c’est dans la cour, loin des parents et des enseignants, que se formaient les caractères."Sommaire Avant-propos. La cour de récréation par Caroline Barrera, maître de conférences en histoire, institut national universitaire Champollion / FRAMESPA et Rémy Cazals, professeur émérite d’histoire, université Toulouse-Jean Jaurès / FRAMESPAL’architecture des cours de récréation par Anne-Marie Châtelet, professeure d’histoire et de culture architecturales, école nationale supérieure d’architecture de Strasbourg / ARCHE université de StrasbourgLa cour de récréation des lycées du XIXe siècle : entre vitrine d’établissements d’excellence et contraintes urbaines par Solenn Huitric, doctorante en histoire de l’éducation, école normale supérieure de Lyon / LARHRALa cour de récréation, sujet de carte postale (1900-1930) par Jean-Claude Lescure, professeur d’histoire contemporaine, université de Cergy-Pontoise / AGORALa cour de récréation révolutionnée (de la fin de l’Ancien Régime à l’Empire) par Côme Simien, doctorant en histoire moderne, université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand / CHECÉloge de la récréation dans le Dictionnaire de pédagogie (1882-1887) par Patrick Cabanel, historien, directeur d’études, École pratique des hautes études / GSRLDans la cour, hors la cour, entre contraintes et libertés éducatives par Hervé Terral, professeur de sociologie, université Toulouse-Jean Jaurès / LISSTLa cour de récréation des manuels d’apprentissage de la lecture (1880-1980) par Pierre Boutan, maître de conférences honoraire en sciences du langage, faculté d’éducation / université de Montpellier / DIPRALANGLa cour de récréation dans les pratiques Freinet par Ségolène Le Mouillour, maître de conférences en sciences de l’éducation, université catholique de l’Ouest / PESSOALa cour de récréation, lieu d’expression politique par Céline Piot, docteure en histoire, ESPE d’Aquitaine / CEMMCLa cour de récréation au Québec et les politiques publiques par Jean Bernatchez, professeur en sciences politiques, université du Québec / APPSOLes cours d’écoles pré-primaires en Inde du Sud par Émilie Ponceaud-Goreau, doctorante en géographie, université de Bordeaux III / PASSAGESL’apprentissage de la civilité dans les cours des collèges et des pensionnats du XVIe au XVIIIe siècle par Guy Astoul, professeur agrégé honoraire d’histoire, FRAMESPALa mixité dans la cour de récréation, un long cheminement par Anne Verdet, maître de conférences en sociologie, université d’Orléans / CEPOCLa cour de récréation et le genre dans la littérature de la Belle Époque par Fabien Knittel, maître de conférences en histoire contemporaine, université de Franche-Comté / LSHPar quoi la récréation est-elle menacée ? Représentations d’adultes, pratiques enfantines par Julie Delalande, professeure en sciences de l’éducation, université de Caen Normandie / CERSEPar quoi la récréation est-elle menacée ? Représentations d’adultes, pratiques enfantines par Yan Bour, docteur en anthropologie, université Nice Sophia Antipolis / LAPCOSLa cour de récréation dans le cinéma français. De l’espace partagé au lieu de pouvoir par Michel Cadé, professeur émérite, université de Perpignan Via Domitia, président de la Cinémathèque Euro-régionale – Institut Jean-VigoLa cour de récréation à l’écran. Une école de liberté ? par Yohann Chanoir, docteur en anthropologie, université Nice Sophia Antipolis / LAPCOSConclusions. De la cour aux cours de récréation par Antoine Prost, professeur émérite d’histoire, université de Paris I / Centre d’histoire sociale du XXe siècle

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