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Résumé : "Un huis-clos à bord du chalutier Eon An Hent au large de l'Irlande. Epuré de toute information technique ou économique, le film impose peu à peu le rythme de la vie en mer. Ce sont d'autres repères, d'autres nécessités, un monde entre Sisyphe et Achab, où les mêmes gestes se succèdent, de jour comme de nuit, où l'amitié côtoie la solitude, un monde où le temps se dilue. Pour nous guider, quatre hommes qui m'ont accordé leur confiance, et qui s' interrogent sur leur vie de marin. Ils sont tout à la fois moqueurs et respectueux, rigolards et graves, fiers et désabusés. Et progressivement, on ressent avec ces destins de mer une étrange connivence." (Jean-Yves Legrand)

Résumé : Deuxième volet d'une trilogie relatant l'épopée de la pêche morutière de son apparition au 15° siècle à son déclin aujourd'hui. "En pêche" se passe en pleine mer, dans la "tripaille de la morue" (S. Druais). Le film est en effet consacré au travail sur les bancs de Terre-Neuve et d'Islande ainsi qu'aux conditions de vie des pêcheurs. A bord des navires, du plus léger aux quatre-mâts, le rythme des escales et du travail ne font jamais oublier les dangers de ces mers septentrionales.

Résumé : Réalisé par l'association "Paroles, images et sons", ce ce document regroupe quatre témoignages enregistrés entre 1969 et 1971, puis en 1999 par des enseignants praticiens de la pédagogie Freinet. On y retrouve les récits de Jean Morgan de Fécamp, mousse dès l'âge de 12 ans au large de Terre-Neuve et de Jean Chuinard, fils d'armateur à Granville qui revient sur les rapports sociaux entretenus avec l'équipage. Monsieur Gicquel de Genêts évoque les conditions de vie à Terre-Neuve et le commandant Georges Aubin se remémore son passé à bord des cap-horniers, sur lequels il vogua dès l'âge de 14 ans sur toutes les mers du globe.

Résumé : Co-réalisé en 1955 par Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle, qui était alors un jeune étudiant de cinéma de 23 ans désireux de sortir de l'Idhec pour se confronter à la réalité et au cinéma, "Le Monde du silence" fut le deuxième film à montrer des images en couleurs du monde sous-marin et le premier à montrer des images tournées à 75 mètres de profondeur. Le film commence avec une voix-off : « À cinquante mètres de la surface, des hommes tournent un film. Munis de scaphandres autonomes à air comprimé, ils sont délivrés de la pesanteur. Ils évoluent librement. » La beauté des images réalisées grâce aux caméras conçues par André Laban est stupéfiante : Picasso lui-même en sera saisi à Cannes. Se déplaçant à bord de La Calypso, les équipiers/plongeurs/acteurs/cameramen explorent les fonds marins de la Mer Méditerranée, du Golfe Persique, de la Mer Rouge et de l'Océan Indien. Ils en ramènent des images qui, au fil du temps, sont devenues mythiques et archétypales non seulement parce qu'elles constituent des modèles, des principes de tournage sous-marin mais aussi parce qu'elles appartiennent à un inconscient collectif où vibrent les sensations de générations de spectateurs articulées autour de scènes emblématiques comme la découverte de l'épave, les jeux avec le mérou Jojo, la mort du jeune cachalot ou le massacre des requins. Les deux co-réalisateurs sont très complémentaires: l'un animé d'une volonté pédagogique de passeur, l'autre préoccupé d'esthétique et de son art en devenir. "Le Monde du silence" inaugure la méthode Cousteau, celle du documentaire animalier tourné autour d'une aventure humaine et révèle un cinéaste, Louis Malle, dont la carrière devra beaucoup à cette expérience hors du commun.

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