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Résumé : Clouzot tente de montrer le mécanisme secret de la création picturale. Devant la caméra, Pablo Picasso dessine, peint, ajoute ou supprime un trait, pose une touche de couleur, bref élabore depuis sa naissance jusqu'à la fin une oeuvre d' art. Roland Lacourbe explique : "...Clouzot filme grâce à un procédé inventé par un graveur américain : le dessin se crée littéralement sous nos yeux, au travers d'une toile sur laquelle le pinceau de Picasso dépose une encre spéciale qui reproduit le trait sur l'autre face, sans bavures." Le film souligne aussi les rapports complexes entre cinéma et peinture. ce document exceptionnel reçut le prix spécial du jury au festival de Cannes 1956.

Résumé : "Iwahig, aux Philippines, fondée par l'administration coloniale américaine en 1904 est une prison à ciel ouvert de 38 000 hectares de jungle et de côtes. Les prisonniers de longue peine, après des mois de mise à l'épreuve, deviennent agriculteurs, pêcheurs ou surveillants : la prison est ausuffisante et autogérée. Les familles de détenus à perpétuité s'organisent. Alejandro va bientôt sortir. Sa place de "maire" des 2300 prisonniers en fait un guide d'expérience auprès de quelques co-détenus comme Toting le pêcheur ou Rodrigo, qui se révolte contre le surveillant violent dont il est le domestique.Au tribunal de la prison, Alejandro est l'avocat des détenus, car il connaît toutes les histoires de la prison. Quand enfin il sort, il recommence à zéro, dans le sentiment d'une dignité et de droits reconquis." Extrait du catalogue du festival Cinéma du réel 2006.

Résumé : Ajuma, 60 ans, récemment veuve, est une «fiancée de guerre» coréenne. Elle a épousé un Américain à la suite de la guerre de Corée, a émigré aux Etats-Unis et coupé les ponts avec la terre de ses ancêtres sans jamais réussir à s’intégrer à sa nouvelle famille, ni à s’adapter à l’American way of life. «And Thereafter II» rappelle «L’Histoire du Japon racontée par une hôtesse de bar» de Shohei Imamura. Comme dans le film d’Imamura, le film repose sur la relation de confiance et d’amitié qui s’établit peu à peu entre le cinéaste et son personnage. Le refus initial d’Ajuma d’être filmée par peur de raviver des souvenirs pénibles, sa solitude, son repli, sont vaincus par l’insistance du réalisateur : « S’instaure alors entre eux un jeu du chat et de la souris où se mêlent la séduction, la manipulation et la sincérité, l’intérêt et la générosité, le flirt et les scènes (…) Hosup Lee se sert d’intertitres pour dévoiler, au cours du film, son making of, et confronter avec humour le projet initial avec ce qu’il devient entre les mains d’Ajuma : au chat et à la souris, la souris gagne toujours. » (extr. du catalogue du festival Cinéma du réel 2007)

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