Recherche simple :

  •    Tous les mots : Cinéma et handicapés
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 4

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : A Helsinki, Aki Kaurismäki promène son mal de vivre qu'il renferme dans de petits casiers remplis d'objets hétérocliques qu'il conserve compulsivement. Pourtant, ce grand handicapé social est l'auteur de plus d'une vingtaine de films, conçus au millimètre près et dans des délais extrêmement réduits: fruits d'une économie auto-suffisante qui ne fonctionne que par la volonté désespérée de son créateur.

Résumé : Lionel Legros, homme de cinéma, filme au quotidien son combat contre le cancer. La caméra délibérément subjective aborde sans pathos une vie bouleversée. Témoignage d'un parcours dans la maladie avec ses angoisses, la douleur, l'hôpital, les rémissions et l'espoir malgré tout, le film s'achève en 2001 au moment où Lionel Legros après une très dure épreuve peut à nouveau se battre.

Résumé : Depuis plus de trente ans Richard Dindo « cherche à réfléchir sur la mémoire au cinéma, sur la question : Comment fabriquer de la Mémoire avec un film ? » Ce « Travailleur de la mémoire » s’intéresse ici à une des pathologies de la mémoire, la maladie d’Alzheimer, maladie encore très mystérieuse. Pour ce faire il est allé à la rencontre de patients, chez eux, dans une maison de retraite ou des lieux de soins et de diagnostic comme la consultation de la mémoire du service de gériatrie des Hôpitaux universitaires de Genève. Le film présente très peu de commentaires pédagogiques ou de discours médical. Il nous permet pourtant d’appréhender la gravité de la maladie, peut-être parce que le cinéaste a choisi de montrer les relations entre les malades et leurs proches avec une attention toute particulière donnée aux témoignages des proches : une femme qui cherche à garder son mari le plus longtemps possible même si le quotidien devient de plus en plus difficile à supporter, une malade vivant encore chez elle qui ne reconnaît plus sa fille et l'identifie comme sa sœur. Une femme, ancien médecin, témoigne de la maladie de son mari. Richard Dindo saisit à la fois la lutte des malades contre le néant et la souffrance des familles face à ce qu’un des témoins décrit comme un « deuil blanc». A chaque nouvel oubli constaté c’est un deuil qu’il faut faire. Les paroles recueillies s’ancrent dans la souffrance et la perte. Le film nous aide à comprendre et l’évolution de la maladie et le changement relationnel brusque, total qu’elle induit. Car comme l’énonce avec tant de détresse un jeune homme que son grand-père ne reconnaît plus : « Quand tous les souvenirs se sont évadés, tout s’efface, il ne reste qu’une enveloppe vide ; les souvenirs, c’est tout ce qui fait un être ».

Résumé : "La Pudeur ou l’Impudeur" est l'unique film réalisé par Hervé Guibert qui pourtant adolescent rêvait de devenir cinéaste. Il le tourna seul avec un camescope prêté par TF1 entre mai/juin 1990 et avril/mai 1991. Au coeur du dispositif cinématographique, Hervé Guibert est un des premiers à avoir pris pour sujet d'un film le VIH. Atteint du sida, Hervé Guibert, écrivain et photographe, auteur d'une trentaine d'ouvrages, mourra le 27 décembre 1991, à 36 ans, des suites d'une tentative de suicide. "La Pudeur ou l'Impudeur" est le journal filmé (intermédiare entre documentaire et scènes reconstituées, une autofiction, peut-on avancer) d'un homme qui sait sa mort certaine, annoncée (les traitements par tri-thérapies n'existent pas encore) mais lutte face à la maladie, au travail de la mort "chaque jour je perds un geste", en essayant de muscler son corps décharné, en interrogeant ses deux grands-tantes (Suzanne et Louise), en vivant des "moments de pure jouissance de vie" sur l'Ile d'Elbe. Le film est traversé par sa rage d'écrire, sa relation au suicide. Comme le dira Yvonne Baby dans le film "Guibert cinéma" (voir à ce titre), "La pudeur ou l'impudeur " est signé de son sang et de sa nostalgie de ne pas pouvoir faire encore du cinéma".

Explorer les sujets liés :