par Cyrulnik, Boris (1937-....)
Cherche Midi ; Institut national du sport, de l'expertise et de la performance
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Disponible - 796 CYR
Etage 2 - Sports,Tourisme, Loisirs - Sports et jeux
par Cyrulnik, Boris (1937-....)
Cherche Midi ; Institut national du sport, de l'expertise et de la performance
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B. Cyrulnik explique les bienfaits du sport qu'il considère comme un phénomène social du XXe siècle favorisant les relations humaines et la résilience. Il formule d'autre part l'hypothèse que les conventions de jeux sont présentes dès l'avènement de la conscience de l'autre chez l'enfant. ©Electre 2020
J'aime le sport de petit niveau
« La résilience par le sport, c'est la métamorphose du handicap auquel on ne se soumet pas, et qui nous conduit ainsi à la réparation narcissique. Au concept de "morale sportive", je préfère celui d'empathie, dans lequel je me représente le monde de l'autre. Même sans loi, quelque chose m'empêche. Dans le sport, c'est le règlement qui freine, et non le sujet lui-même. L'empathie est plus morale que le sport.
J'aime le sport de « petit niveau » parce qu'il socialise, il moralise, il produit une relation humaine, et fait naître une épopée. »
Par le prisme du sport, qu'il a pratiqué jeune adulte, Boris Cyrulnik nous entretient de la « condition humaine », avec la bienveillance qui le caractérise.
Phénomène social majeur du XXe siècle, le sport constitue à ses yeux un magnifique terrain de reconstruction. Le concept de résilience, qu'il a fait connaître, trouve dans le sport une application exemplaire.
Son approche anthropologique le conduit aussi à former l'hypothèse de la naissance des conventions de jeux dès l'avènement de la conscience de l'autre chez l'enfant, et du plaisir qui jaillira de se mesurer à lui.
Ainsi, ce « protosport » de l'homo ludens s'enracinerait dans l'être en devenir dès les premiers temps de l'humanité.
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