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Les yeux doc films documentaire

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Résumé : Portrait du poète Robert Desnos où l'on évoque son enfance, ses rencontres, ses révoltes, ses passions, ses engagements et enfin, sa mort, le 8 juin 1945, au camp de Terezin, en Tchécoslovaquie. Sur une iconographie très riche, composée de photographies, de dessins, d'images d'archives, d'extraits de films, Jules-César Muracciole fait entendre trois voix, pour raconter Desnos, le lire ou en restituer intensément la présence. L'étudiant tchèque Josef Stuna, jeune infirmier à Terezin, qui avait lu ses poèmes traduits en tchèque, raconte comment, après avoir repéré son nom sur les registres des entrées du camp, il a cherché et retrouvé le poète mourant. Associée à la réalisation de ce film, Marie-Claire Dumas (professeur à l'université de Paris VII), qui s'est consacrée à étudier l'œuvre du poète et à la faire aimer, attire l'attention du spectateur sur "la petite musique entêtante qui se dégage au fur et à mesure de la lecture approfondie des livres de Desnos". Les textes de Desnos dits avec force et simplicité font entendre une voix essentielle.

Résumé : Armand Gatti aime à rappeler la première phrase de l’Évangile de Jean : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était Dieu ». Dans ce film réalisé par son fils, Armand Gatti est d’abord une voix et une présence. Sa grande silhouette noire, toujours mobile, emplit l’écran, ses bras décrivent de grandes circonvolutions ou s’élancent vers le ciel , son visage, ses yeux expriment une urgence. Il parle avec conviction. Stéphane Gatti tente de canaliser la parole; il commente la biographie de son père et marque les principales étapes de son parcours. Armand Gatti est filmé chez lui, dans son bureau, et sur des lieux évocateurs de son enfance, de son engagement dans la Résistance : le maquis du Limousin, la base sous-marine de Bordeaux où il transita avant d’être déporté, le camp de concentration d’où il s’évada pour rejoindre l’armée de Libération. « Je ne viens pas du théâtre, dit-il, ce n’était pas mon monde. Le théâtre pour moi est né dans le camp de concentration... A ce moment là, c’était vraiment un enjeu ». Le film donne l'image d'un homme fidèle à ses convictions, solidaire avec les exclus, qui fait du Verbe un lieu de rencontre avec eux : « Nous invitons tous les repris de justice, les psychiatrisés, les transplantés, les déshérités de la parole et du travail à être Dieu. Et nous pesons nos mots ».

Résumé : Portrait de Pierre Klossowski (1905-2001), romancier, essayiste, philosophe, traducteur, scénariste, acteur et peintre français. Pierre Klossowski est âgé de 90 ans au moment du tournage du film. Né à Paris, dans une famille de l'aristocratie polonaise, il est le frère aîné du peintre Pierre Balthus et, avec Maurice Blanchot, le dernier survivant d'une génération d'écrivains dont les autres grandes figures, ses amis, furent Bataille, Leiris, Michaux, Caillois, Adamov, Breton, Jouve. Pierre Klossowski est filmé chez lui, avec Denise, son épouse, inspiratrice du personnage de Roberte, qui est au centre de l'œuvre romanesque et picturale. Alain Arnaud et Alain Jouffroy, deux de leurs amis les plus proches, apportent des précisions et des développements sur l'œuvre et la biographie de Klossowski.

Résumé : Selon le principe de cette collection, issue des "Revues parlées-Littérature" du Centre Pompidou, l'atelier d'écriture est l'entretien filmé, sans archive ni commentaire, d'un écrivain contemporain à sa table de travail. Les questions abordées tournent autour des techniques du langage, du jeu des formes ou du choix du style. Elles alternent avec la lecture, par l'écrivain, d'extraits de textes qu'il a choisis dans son œuvre même. L'écrivain invité, Valère Novarina est né, en 1947, à Chêne-Bougeries, dans la banlieue de Genève en Suisse. Pascale Bouhénic le filme dans le chalet isolé de Savoie où il séjourne depuis son enfance. Ce film est plus long que les autres titres de la série, ce qui permet une approche plus approfondie de l'écriture et du langage. Valère Novarina décrit avec précision son travail sur la langue, explique son choix de la forme théâtrale, et lit de larges extraits, notamment de "La Chair de l'homme". Les entretiens ont lieu dans le chalet, les lectures à l'extérieur, face aux montagnes.

Résumé : Portrait de Denis Marion, critique cinématographique et littéraire, né en 1906, à Bruxelles. Collaborateur d'André Malraux pour le tournage en Espagne du film "L'Espoir", il publie de juillet 36 à avril 39 des articles dans "Combat", hebdomadaire de la gauche belge mobilisée contre le fascisme. Puis, correspondant du "Soir" à Paris après la Libération, il rencontre Cocteau, René Clair, Buñuel, Flaherty, Hitchcock, Paulhan...Dans l'entretien qui est au cœur de ce film, Denis Marion évoque ces rencontres mais également l'amitié qui le lia à Roger Goossens, Paul Nougé et Louis Scutenaire. À côté d'une activité de critique cinématographique importante, il a été également traducteur et biographe de Daniel Defoe, et ...bon joueur d'échecs. Le film présente également des témoignages de Robert Arribaut, Sylvain Goudemare, Tom Gutt, Irène Hamoir, ainsi que des extraits de films et une iconographie abondante.

Résumé : Dès 1968, Marcelle Delpastre fait paraître des recueils de poèmes, des contes et récits populaires, des études ethnographiques qui lui assurent une réelle audience dans le sud de la France. Poète de la terre, son œuvre n'est pas celle d'un écrivain régionaliste. Depuis 1993 et la publication du premier volume de son autobiographie (« Les Chemins creux », Éditions Payot), elle n'a pas cessé d'intriguer le milieu littéraire parisien par l'originalité de son œuvre, abondante, puissante, inspirée. Cet entretien avec Marcelle Delpastre est filmé chez elle, dans sa ferme du hameau de Germont (près de Chamberet en Corrèze),où elle poursuit depuis plus de trente ans un travail d'écriture exigeant, marginal.

Résumé : A bientôt, j'espère: en mars 1967 à Besançon,une grève sans précédent éclata à la Rhodiacetta, usine de textiles dépendant du trust Rhone-Poulenc. Cette grève a favorisé la réflexion des travailleurs sur leur identité et sur la nature de leur lutte. Un avant-goût des grandes luttes de 1968. Les films suivants témoignent de l'existence de ces mêmes préoccupations chez les ouvriers et ouvrières d'autres usines de la région, les années suivantes. "Le Traîneau échelle" est la création cinématographique d'un de ces ouvriers, en 1971.

Résumé : Que se passe-t-il dans une cour de de récréation d'école maternelle?comment les enfants investissent-ils cet espace réservé à leur imaginaire,qui verra leurs jeux,leurs bagarres,leurs premieres peurs..?

Résumé : Portrait de l'écrivain Didier Daeninckx au travail, sur les lieux-mêmes de l'action de son prochain roman, la région alsacienne, choisie comme décor historique, culturel et social de l'investigation de l'inspecteur Cadin, personnage récurrent de ses écrits de Série noire. Le film met en relief la démarche documentaire de l'écrivain. Celui-ci accorde, en effet, une grande importance à la véracité des faits, et consacre beaucoup de temps au repérage des lieux et aux rencontres qu’il suscite. Dans ce film, il sillonne la région en voiture en compagnie d'un jeune mineur dont le grand-père, enrôlé de force dans l'armée allemande, participa en 1918 à un soviet local. Spécificité de l'histoire alsacienne, il s'agissait d'une sorte de conseil d'autogestion composé de soldats allemands en rébellion, de paysans, d'ouvriers et de citoyens qui, pendant onze jours, essayèrent de remettre la cité en marche. En réalisant ce portrait dans le temps du roman en cours d'écriture, le réalisateur cerne avec acuité la personnalité de l'auteur.

Résumé : Portrait d’Anthony Burgess, réalisé à partir de nombreux entretiens accordés à la BBC entre 1963 et 1989, complété par les témoignages de l’écrivain A.S. Byatt, du traducteur Georges Belmont, de Liana Burgess, sa seconde femme, et de son fils Andrew. La réalisatrice interroge également Leslie Jones, un enseignant qui rencontra Anthony Burgess en Malaisie, Terry Sutton, ancien chauffeur de taxi avec qui il se lia d’amitié aux heures sombres de sa vie, et l’acteur Malcolm McDowell qui tient le rôle principal dans le film adapté de son roman "Orange mécanique" par Stanley Kubrick. On peut voir ce film comme un montage autobiographique, dans lequel Anthony Burgess est très présent à l’image, les extraits de ses « confessions », traduites sous le titre de "Petit Wilson et Dieu le père", tenant souvent lieu de commentaire. L’écrivain A.S.Byatt est la seule à développer un point de vue personnel lorsqu'elle évoque la vie à la fois trépidante et « sans gloire » d’Anthony Burgess. Sont cités des extraits des "Confessions", de "La Puissance des ténèbres", "Monsieur Enderby", "L’Orange mécanique" et de "Le Testament de l’Orange".

Résumé : « Doris Lessing occupe une place particulière et importante dans la littérature contemporaine. (...) Découverte en France en 1976 avec "Le Carnet d'Or", son chef d'œuvre et sans doute le plus autobiographique de ses romans, elle devient, sans le vouloir, la porte-parole des intellectuelles féministes qui se reconnaissent dans les interrogations de son héroïne sur le roman, l'amour, la politique et la psychananlyse. Cette femme libre deviendra un exemple pour les femmes des années soixante-dix en quête de liberté. Il s'agit, en fait, d'un malentendu dont aujourd'hui Doris Lessing s'explique : " Ce qui a pu capter ces lectrices ferventes, c'est le ton libre, franc, si féminin que j'emploie, c'est tout". » (Paule Zajdermann) Le film est construit à partir d'un entretien filmé avec Doris Lessing à Londres. Des voix viennent s'intercaler entre les propos de l'écrivain. Narratrice de sa propre vie, Emmanuel Salinger et Paule Zajdermann lisent des extraits, tous à la première personne, de "Rire d'Afrique", "Le Carnet d'Or" et de "Dans ma peau", son autobiographie publiée en 1994. Des images filmées en super 8 au Zimbabwe, sorte de carnet de voyage filmé, illustre les extraits de "Rire d'Afrique".

Résumé : Ce film documentaire, initialement intitulé "Une traversée du siècle avec Julien Green", retrace l'histoire du XX° siècle à travers la mémoire d'un témoin exceptionnel en la personne de l'écrivain Julien Green (1900-1998) et de son "Journal", le plus long de l'histoire de la littérature. Ces deux éléments s'entrecroisent et se complètent : un récit construit à partir d'un entretien filmé avec Julien Green chez lui, à Paris, en 1996, et le "Journal", exercice quotidien, où sont consignés faits et sentiments avec une précision extrême, et dont Christian Rist donne la lecture d'un choix d'extraits. Ces deux voix nous amènent sur les lieux où Julien Green a vécu : la Virginie, berceau de sa famille, Paris, où il a choisi de vivre, Londres, Oxford, New York, Rome, Berlin... jusqu'à Klagenfurt, en Autriche, dans la petite chapelle d'une église baroque où il a fait creuser sa tombe. De nombreuses images d'archives mondiales sur le siècle et des photographies appartenant à Julien Green, illustrent ce récit découpé chronologiquement en quatre parties : 1900-1917, 1917-1930, 1930-1940 et 1940-1996.

Résumé : Andrea Zanzotto est l'un des plus grands poètes contemporains italiens : une des voix les plus neuves et les plus rigoureuses (Une des plus «libres», ajoutait Ungaretti) de la littérature italienne d'aujourd'hui. Né en 1921, il s'inscrit dans la mouvance de l'hermétisme avec des influences européennes (Eluard, Lorca, les surréalistes...).Dans ce film tourné en 1993, il s'entretient avec Jean-Luc Muracciole, dans sa maison et au milieu des paysages du nord de la Vénétie où il vit. Il aborde différents thèmes de son œuvre, notamment la recherche et la nostalgie d'une langue originelle, les sources de son écriture, la terre du nord de la Vénétie, un des plus grands charniers de la Première guerre mondiale. Andrea Zanzotto s'exprime en français et lit, en italien, des extraits de ses poèmes tirés de «Il Galateo in bosco» (1978), «Fosfeni»(1983), «La Belta» (1968), «Idioma» (1986), «IX Egloghe» (1962), «Filo» (1976).

Résumé : Née avec le siècle, Nina Berberova (1901-1993) fut un témoin privilégié des événements de son temps. Dans cet entretien divisé en deux parties ("Le passeport rouge" et "Allègement du destin"), l'auteur de "L'Accompagnatrice" raconte sa vie à Jean-José Marchand. Elle évoque son enfance, sa famille, sa découverte de la poésie, sa vie en exil - en Allemagne et en Italie - à partir de 1921, les écrivains qu'elle a connus, tout ce qui a formé sa personnalité et qui a fait d'elle l'écrivain que l'on connaît. En 1925, Nina Berberova et son compagnon, le poète Vladislav Khodassevitch, quittent Berlin pour Paris où ils vont vivre pauvrement parmi les exilés russes chassés par la révolution. Leurs difficultés ne feront qu'augmenter avec la guerre et l'occupation allemande. En 1950, Nina Berberova, qui a publié, dans une semi-clandestinité, ses premiers récits, part pour les États-Unis où elle va enseigner et devenir, lentement mais sûrement, un écrivain reconnu. Les extraits de l'autobiographie de Nina Berberova, "C'est moi qui souligne" (Actes Sud) sont lus par Marie-Armelle Deguy.

Résumé : Jean Starobinski, essayiste et écrivain, critique, historien de l’art et des idées, s’entretient avec l’universitaire Jean-Claude Bonnet. Il nous accueille chez lui, dans son appartement de Genève, ville où il est né en 1920 et où il a suivi des études de médecine avant de se consacrer à l’écriture. « Un film, écrit le réalisateur, sur un homme qui nous parle, dans son lieu où il vit avec sa femme, depuis de longues années. Rien d’autre ou presque. Cet homme est un écrivain qui a la particularité de n’être pas lui-même, tout à fait certain d’être écrivain, puisqu’il ne cesse d’écrire sur les autres (et quels autres: Montaigne, Montesquieu, Rousseau, Diderot !), de puiser dans leurs œuvres la matière de ses propres ouvrages. » Des extraits de ses principaux textes sont lus au cours du film: Montaigne en mouvement, La Relation critique, Montesquieu, Portrait de l’artiste en saltimbanque.

Résumé : En 1985, Roald Dahl reçoit un journaliste hollandais, accepte de répondre à ses questions et se laisse filmer dans le petit cabanon où il se retirait pour écrire. Les images tournées au cours de cet entretien constituent la partie centrale de ce portrait. Un commentaire et des extraits de "Moi, Boy" et de "Escadrille 80", œuvres auto-biographiques, évoquent l’enfance et l’adolescence de Roald Dahl, son engagement dans la RAF lors de la Seconde Guerre mondiale et ses activités de diplomate-espion à Washington après la guerre. Sa seconde épouse, Felicity Dahl, et sa fille Ophélia, devenue sa principale biographe, apportent un éclairage intime à ce portrait. La notoriété de Roald Dahl tient essentiellement à la qualité de son œuvre littéraire pour les enfants, largement citée dans ce film. Mais on apprend qu’il a écrit pour les adultes une œuvre étrange, noire et sulfureuse. Le réalisateur tente d’éclaircir le mystère de cet écrivain aux deux visages. Avec des interviews de son illustrateur Quentin Blake et de Daniel Pennac.

Résumé : Intéressant portrait de l'écrivain d'origine hongroise et de langue anglaise Arthur Koestler, auteur notamment du célèbre "Zéro et l'Infini" (1941) sur les procès de Moscou, qui lui valut une immense notoriété en Europe et aux États-Unis. Avec des partis pris de réalisation pertinents et une iconographie très riche, le film apporte un point de vue éclairant sur la biographie de Koestler, dont l'œuvre s'écarte peu. Le commentaire de Phil Cazoar est remarquable ; le film contient également de larges extraits de l'entretien réalisé en 1971 par Claude Ventura et Quentin Ritzen, dans la série "Un certain regard".

Résumé : Le film est construit sur la voix d’Audiberti dans ses entretiens avec Georges Charbonnier (1962) et à partir de nombreux textes d’Audiberti lus par le comédien Bruno Raffaelli sur la scène du théâtre de La Huchette. Plusieurs témoignages complètent ce riche portrait du poète, du prosateur, de l'auteur de théâtre, du « critique » de cinéma : ceux de Yann Queffelec, de Georges Vitaly, de Jacques Baratier, de Marcel Maréchal, et, en archives, ceux de Jean Paulhan, de Gaston Bachelard et de François Truffaut. Le film donne envie de se replonger dans l’œuvre ou de la découvrir. Extraits notamment de : "Race des Hommes", "Cent jours", "Les Tombeaux ferment mal", "Dimanche m’attend", "Ange aux entrailles", "Monorail", "La Nâ", "Audiberti/Paulhan", "Toujours", "Des tonnes de semence", "Rempart", "J'ai fini ma semaine".

Résumé : Cinq thèmes rythment ce parcours dans l’univers poétique de René Char : la famille, la nature, le surréalisme, l’engagement, les écrits et les amitiés. La voix du poète, omniprésente dans le film, dit des poèmes et parle de sa vie. En voix off également, un commentaire rappelle le parcours du poète « guerrier et paysan », son engagement déterminé contre le fascisme. Le réalisateur recueille le témoignage des proches : Alexandre Galpérine, peintre, Paul Veyne, ami d’enfance, professeur au Collège de France, avec lequel René Char entretint une amitié profonde et durable. La fille d’Albert Camus rappelle l’admiration que portait son père à l’homme et à son œuvre, après qu’il eut publié en 1946 "Les Feuillets d’Hypnos", traces brûlantes de sa révolte. Témoignent également Claude Lapeyre, compagnon de randonnée et ami de René Char, à qui fut dédicacé "Les Chants de la Balandrane", Pierre Boulez, ainsi que des compagnons de Résistance. Photographies et archives filmées sont utilisées pour évoquer le contexte historique. Plusieurs poèmes sont lus par une comédienne.

Résumé : Romain Gary fut un personnage aux multiples facettes : romancier, diplomate, résistant,... « Si nous avons préféré opter pour la quête plutôt que pour l’enquête, écrivaient les auteurs du film dans une note d’intention, c’est par conviction profonde qu’il n’y a, à propos de sa vie et de son œuvre, aucune certitude possible, aucune vérité énonçable. Enquête implique, dans le vocabulaire policier, d’avoir pour objectif la résolution d’une énigme. Celle de Gary, de sa vie d’ouragan, de ses multiples visages, de son histoire perpétuellement faussée et réécrite, ne trouvera certainement pas sa réponse en 45 minutes. » Les témoignages de Tsvetan Todorov, philosophe et écrivain, Nancy Huston, écrivain, auteur du "Tombeau de Gary", Robert Gallimard, son éditeur et complice, François Bondy, écrivain et journaliste, son ami d’enfance, Fabrice Larat, auteur d’une thèse de doctorat sur Romain Gary, Jack Beck, journaliste et Odette de Benedectis, qui fut secrétaire de Romain Gary à Los Angeles, sont confrontés aux paroles de l’écrivain lui-même dans les nombreuses interviews qu’il a données. Cette quête « épouse l’interminable voyage qu’est la vie Romain Gary », avec comme élément unificateur de ce périple, la question centrale de l’identité pour un homme qui n’a cessé de superposer les visages et les noms.

Résumé : Trois éléments président à la conception de ce portrait de Romain Rolland (1866-1944) proposé par Patrick Chaput : un enregistrement sonore datant de 1926, des citations autobiographiques extraites des "Mémoires" et du "Voyage intérieur", dites par François Périer, et un commentaire biographique. Le film est donc composé de ce récit à trois voix, sur fond musical, ainsi que de témoignages divers : Catherine Massip, responsable du département de la Musique à la Bibliothèque nationale de France, Marie-Laure Prévost, du département des Manuscrits, Maryse Mathé, professeur de Lettres, Gérard Ponthieu, journaliste, et Maria Khondacheva-Rolland, seconde épouse de Romain Rolland. Il est centré sur la passion de Romain Rolland pour la musique et sur son engagement pacifiste avant la Première Guerre mondiale. Archives, photographies et images tournées sur les lieux qui ont marqué la vie de l’écrivain illustrent les différents témoignages.

Résumé : Simenon s'est volontiers exprimé sur son métier d'écrivain, son style et ses personnages, ainsi que sur sa vie privée. Le film réalisé par Pierre Desfons s'appuie sur une somme de documents comprenant des enregistrements sonores ou filmés provenant de l'Ina, de la Radio Télévision belge, de la Télévision suisse romande et de la Cinémathèque Gaumont. Dans sa note d'intention, le réalisateur souhaitait contourner le "mythe" Simenon, par une approche plus subtile et complexe, qui valoriserait le côté humain et attachant de l'écrivain. Un va-et-vient entre les divers entretiens accordés par Simenon et un commentaire biographique ne favorise pas une approche intime du personnage. Cependant, Simenon se souvient, et livre une part de lui même avec sincérité, comme il l'a fait dans ses mémoires. Celui qui se définissait comme romancier et non comme intellectuel, sait parler lui-même de ses faiblesses et de ses maladresses.

Résumé : Figure tragique et mystérieuse de l’histoire littéraire du XXème siècle, Vladimir Maïakovski est resté le poète officiel de l’époque stalinienne : cet anarchiste rebelle et futuriste est associé au totalitarisme et aujourd’hui on tente d’effacer son nom. Pour évoquer l’homme caché derrière cette figure emblématique, Pavel Lounguine adopte un point de vue à la fois biographique et historique qui rappelle le contexte politique et culturel mouvementé. En 1915, Vladimir Maïakovski fait la connaissance de Lili Brik, sœur d’Elsa Triolet. Maïakovski aimera Lili « du premier coup, à jamais, sans retour jusqu'à la mort ». Son talent lyrique se déploie alors véritablement. C’est cette période fertile que Pavel Louguine met en valeur, en essayant de retrouver le Maïakovski humain, vivant, drôle, amoureux et paradoxal, tout en montrant comment le poète a été obligé de sacrifier son don poétique à la discipline du pouvoir soviétique. Avec des interventions de Benedikt Sarnov, critique littéraire et écrivain, Bengt Jangfeld, biographe de Maïakovski, Vassili Katanian, fils du dernier mari de Lili Brik, Claude Frioux, traducteur, et des extraits de : "Octobre"d’Eisenstein, "Hymne au travail" de Dziga Vertov, et "La Demoiselle et le voyou" où Maïakovski et Lili Brik interprètent les rôles principaux.

Résumé : Des salles carrelées de blanc sous un éclairage de néon; sur les murs, des photos en noir et blanc montrant les crimes de la Wehrmacht pendant la seconde guerre mondiale sur le front de l'Est. On ne voit en gros plan aucune des images de cette exposition présentée pendant un mois à Vienne en novembre 1995. La réalisatrice s'attache à filmer les réactions des visiteurs les plus âgés, anciens soldats et officiers de la Wehrmacht. Certains «ont vu» et se souviennent dans la honte. D'autres «n'ont rien vu» et nient dans un mélange d'embarras et d'impuissance. Le fanatisme de quelques-uns reste inébranlé. Ayant participé à la reconstruction du pays, à la formation de la société autrichienne actuelle, ces hommes ont inculqué leur conception du monde à leurs enfants et ce n'est qu'après plus de cinquante ans que certains sont capables de parler. Les images de la guerre surgissent non des photos mais des paroles et des souvenirs : elles n'en ont que plus de force. Ce film ne contribue pas seulement à défaire un mythe, celui de la bonne conduite de la Wehrmacht, il éclaire également la période de fondation de la Seconde République en Autriche et fait un diagnostic de l'époque actuelle.

Résumé : Film hommage à Roger Stéphane, personnalité aux multiples facettes : écrivain, ami de Cocteau, Gide, R. Stéphane a été journaliste de presse et l'un des fondateurs de "France-Observateur". Acteur de la vie politique, il se trouve, en 1947, dans les négociations pour la décolonisation du Maghreb. Le monde audiovisuel le passionna : il fut dix ans producteur à l'ORTF, de 1959 à 1969.

Résumé : Le monde ouvrier vu par le cinéma : longues cohortes de travailleurs à la chaîne, violences des grèves et occupations d'usines. Un thème paradoxalement peu exploité par les cinéastes.

Résumé : Né en 1917, écrivain, peintre, imprimeur, éditeur, Pierre Bettencourt est volontairement resté à l'écart des milieux littéraires et artistiques. Il pratique en alternance peinture et littérature, publiant d'abord ses propres textes, des fables sous des pseudonymes. En 1953, sa rencontre avec Jean Dubuffet décide de son engagement profond dans la peinture. Filmé dans sa maison, il lit lui-même quelques extraits de ses fables. La caméra montre également dans son atelier plusieurs de ses oeuvres peintes ou sculptées.

Résumé : "Mars 1993, législatives. Nous filmons le troisième épisode de notre saga marseillaise, après Marseille de père en fils (1989) et La Campagne de Provence (1992). Le moins local des trois car le rejet massif de la gauche trouve ici sa traduction sans que les spécificités marseillaises ne troublent le jeu national : la mise à mort ayant eu lieu avant, on travaillait déjà sur les obsèques et le deuil. Cette nature de campagne impliquait un dispositif filmique particulier, deux types de mise en scène. La première, du côté de la production du discours : une déambulation physique et politique avec les acteurs sur l’usure des partis, le discrédit des hommes politiques et les interminables conséquences de la chute du communisme. L’étonnant est que les analyses, presque masochistes, semblent communes d’un bord à l’autre de l’échiquier politique. La seconde, du côté de la réception du discours : des scènes de campagne où les protagonistes sont aux prises avec leurs électeurs potentiels, le contact est rude. Marseille en mars : les hommes politiques vont mal et tout le monde le leur dit. " (J -L. C.)

Résumé : Législatives 1997 : Jean-Louis Comolli nous entraîne à nouveau dans un récit de campagne, mais cette fois-ci du côté du secret, presque de la conjuration... L’intrigue se noue autour du Front National. «Dans «La Campagne de Provence» (élections régionales, 1992), Jean-Claude Gaudin déclarait - haut et fort - refuser toute alliance avec le Front National. Pendant ce temps, Bruno Mégret constatait que le FN avait déjà remporté la victoire idéologique - et le film montrait combien la campagne de l’ensemble des partis se faisait sur ses thèmes, ses idées, ses mots d’ordre - et de renchérir «la victoire idéologique précède toujours la victoire politique». Cinq années ont passé depuis, Bruno Mégret cette fois est candidat à la députation. La victoire politique du Front National, dans les Bouches-du-Rhône en tous les cas, est une menace qui se concrétise de plus en plus et le jeu de la droite face à cette menace devient de plus en plus nuancé, de plus en plus partagé, de plus en plus dangereux. Alors il y a la campagne officielle - là où les déclarations tonitruantes figurent les assauts contre l’ennemi - et puis, comme en aparté, se joue plus subtilement la question des alliances » (Catherine Bizern) «Décrire pour dénoncer ne suffit plus. Forcer le trait pour dénoncer, non plus. (...) Filmer avec de la profondeur (de champ, de scène)... En relief, mettre en relief. Filmer le tournant politique du FN, c’est à dire travailler patiemment la pâte politique du moment, c’est à dire donner du corps et de la présence à l’ennemi, pour qu’il apparaisse dans sa puissance, tel qu’il est aujourd’hui sur la scène politique – une menace à prendre au sérieux. Ici, l’horreur n’est pas caricaturale. Elle est dans la pensée logique, dans le raisonnement, le calcul, la négociation. L’horreur est dans l’accomplissement de l’alliance la plus méditée. Faiblement encore, la parole politique ose articuler ce qu’elle s’interdisait quelques mois plus tôt.» (J.-L. C., «Trafic» n°24)

Résumé : De juin 1991 à juin 1992, neuf mois d'une bataille politique violente et angoissante, en Provence,à l'occasion des élections régionales.« J’ai voulu me livrer là à une grande réhabilitation des hommes politiques », expliquait Michel Samson, qui a vécu lui-même jusqu'à trente ans à Marseille et qui apparaît très souvent à l’écran, personnage à part entière du film, même s’il parle peu. De cent dix heures de rushes, Jean-Louis Comolli et Anne Baudry, la monteuse du film, ont dégagé caractères et intrigues, comme dans une tragédie antique : « Ce n’est pas un hasard si l’on parle de représentation, de scène ou d’acteur en politique : ce métier là se rapproche du théâtre. Il s’agit de jouer sur un mode symbolique nos haines et nos passions. »

Résumé : Mars 1989, les élections municipales. La ville va enfin trancher les conflits qui la rongent depuis la mort de son ancien maire, Gaston Deferre. Une seule question se pose : qui va lui succéder? «Le premier pari de ce film, écrit Michel Samson, c’était que les hommes politiques de la ville avaient des choses à dire sur la ville et sur leur fonction. Cela impliquait une seule chose, petite et immense : prendre le temps de les écouter. Longuement, patiemment. Au cours de ces séances qu’ils ont parfois dû trouver interminables, car ils sont plus accoutumés à parler vite et mal que lentement et bien, ils ont tous fini par parler. Peut-être parce qu’on ne leur demandait pas de livrer des secrets mais le fond de leur pensée – ou, plus encore, le fond de leur sentiment.» (Michel Samson) «Marseille de père en fils regorge d’histoires d’amitiés indestructibles ou trahies, de fraternités malheureuses, de fils prodigues et d’autres indignes, plutôt que de confrontations idéologiques. Le père est d’ailleurs la figure omniprésente de ce film, sauf que ce n’est pas le même pour tous. Il y a bien sûr, pour la gauche déchirée entre Robert Vigouroux et Michel Pezet, Gaston Deferre qui vient régulièrement d’outre-tombe donner, sourire aux lèvres, une leçon de politique ou de morale. Il y a, pour Jean-Claude Gaudin, le père réel à qui il déclare, dans une belle séquence, sa fidélité perpétuelle...» (Stéphane Bouquet, «Les Cahiers du cinéma» n°521). En contrepoint, des Marseillais qui viennent d’Algérie ou d’Arménie, nous disent comment ils aiment cette ville qui, parfois, le leur rend mal.

Résumé : Julie Bertucelli a suivi avec sa caméra le parcours des promotions 95, 96 et 97 des «auditeurs de justice», autrement dit des futurs magistrats, élèves de l'Ecole nationale de la Magistrature. Réalisé entièrement en cinéma direct, sans commentaire, le film réussit à présenter clairement au spectateur la progression de deux ans et demi de scolarité, de la rentrée solennelle jusqu'à l'affectation du fonctionnaire dans son premier poste. «En suivant les temps forts de cet apprentissage à l’école et en juridiction face au «vrai» justiciable, nous approchons le métier de juger. Dans cette variation entre l’idéal de l’école et la réalité des tribunaux, la Justice, plus qu’une affaire de textes, se révèle être une recherche de mise à distance et de mise en scène, un questionnement moral, humain et philosophique, au sein d’une institution parfois pesante.» (Julie Bertucelli)

Résumé : La poésie jouit d'un grand prestige en Albanie, et l'épanouissement de la prose y est un phénomène relativement récent. À quatre exceptions près - Fatos Kongoli, Vath Koreshi, Neshat Tozaj et Ilirjan Bezhani - tous les auteurs présentés dans le film de Jean-Louis Berdot sont aussi et d'abord des poètes. Treize écrivains albanais ont été accueillis en France à l'occasion de cette édition des Belles Étrangères, du 11 au 21 mai 1998. Dritero Agolli, Mimoza Ahmeti, Fatos Arapi, Ismail Kadaré, Mira Meksi, Besnik Mustafaj, Bashkim Shehu, Xhevahir Spahiu, Preç Zogaj, ainsi que les quatre écrivains déjà cités. Une brochure éditée par le Centre national du livre comprend les notices biographiques des treize écrivains, la liste de leurs œuvres traduites en français, une sélection de textes, ainsi que des repères bibliographiques sur la littérature albanaise et l'histoire de ce pays.

Résumé : Essentiellement perçue comme terre de dictatures, de guérillas et de coups d'État, l'Amérique Centrale est pourtant riche en expressions artistiques et littéraires. Sa littérature semble encore ignorée du reste du monde et même méconnue au-delà des frontières de chacun des pays qui forment cette partie du continent américain. Le film de Dominique Rabourdin, produit à l'occasion de leur venue en France dans le cadre des Belles Étrangères (18 au 30 novembre 1997), présente les quatorze écrivains suivants : Roberto Sosa et Roberto Castillo (Honduras), Ernesto Cardenal, Gioconda Belli, Sergio Ramirez (Nicaragua), Ana Istarù, Quince Duncan, Anacristina Rossi (Costa Rica), Enrique Jaramillo Levi, Rosa Maria Britton (Panama), Mario Monteforte Toledo, Rodrigo Rey Rosa (Guatemala), Claribel Alegria, Manlio Argueta (Salvador). Une brochure éditée par le Centre national du livre comprend les notices biographiques des quatorze écrivains, leur bibliographie et une sélection de textes.

Résumé : Filmé à l'île de Ré, à Venise et à New York, Philippe Sollers poursuit avec André S. Labarthe, le réalisateur, un dialogue inattendu où l'écrivain montre une facette originale de sa personnalité, mieux connue comme figure du milieu littéraire parisien. Centré sur l'écriture, dans des lieux de solitude, ce portrait dégage une image insolite de l'écrivain. Tandis que sont rappelées en voix off les œuvres principales, au fil du dialogue, Philippe Sollers lit quelques textes et feuillette ses manuscrits. Sa prédilection pour le XVIIIème siècle est évoquée à Venise, magnifiquement filmée par le réalisateur.

Résumé : « Bernard-Marie est né en 1948. J'avais quinze mois. Les vicissitudes de la vie nous ont tenus rapprochés pendant l'enfance et la jeunesse, même chambre à la maison, puis même pensionnat, activités communes... Qui était ce frère génial ? Peut-être l'un des plus importants auteurs du théâtre contemporain. Quels liens existe-t-il entre les épisodes et les traces de sa vie réelle et l'empreinte écrite de l'œuvre qu'il nous laisse?»C'est ainsi que François Koltès présentait le projet du film qu'il a tenu à réaliser lui-même pour la série «Un siècle d'écrivains » . Il écrivait encore : « Par son écriture très particulière, racontant de cette manière-là des histoires de notre temps et de nos climats, et cependant universelles et sans âge, Bernard-Marie Koltès atteint un large public de lecteurs et de spectateurs. (...) La source profonde de son œuvre est enfouie dans l'univers ordinaire et élémentaire de la vie, révélée par une écriture simple et juste. » François Koltès s'entretient avec des personnes que son frère a aimées : notamment Claude Stratz, assistant de Patrice Chéreau à Nanterre, et Patrice Chéreau lui-même, ainsi que Ousmane Diop, Carlos Bonfil, Madeleine Comparot. Ils évoquent sa capacité de fraternité, mais aussi ses angoisses et ses doutes. Avec des lectures de lettres privées et d'extraits de pièces : « La Nuit juste avant les forêt », avec Yves Ferry, « Nouvelle du Nicaragua » avec Bruno Boeglin. Extraits filmés de « Combat de nègre et de chiens » avec Michel Piccoli, «Tabatab» avec Félicité Wouassi et Paulin Fodouop et « Dans la solitude des champs de coton », avec Patrice Chéreau et Pascal Greggory.

Résumé : 12 airs d'opéra mis en images par des cinéastes d'animation.

Résumé : Une histoire du cinéma américain qui reflète l'itinéraire intellectuel d'un enfant de New-York, ébloui par le cinéma au point de devenir un réalisateur de premier plan. Il ne faut pas chercher ici une information précise sur les films, mais se laisser porter par le flot des images commentées par Marty de sa voix inimitable.

Résumé : L'histoire d'une grande journée d'été vécue à l'échelle d'une fourmi, d'une abeille, d'escargots, d'une coccinelle et des autres habitants de l'herbe et de l'eau.

Résumé : Portrait réalisé à partir des nombreuses émissions télévisées auxquelles Roger Caillois a participé, notamment celle d’un entretien avec Jean-José Marchand, filmé chez lui, en 1971, pour les "Archives du XXème siècle". Cet entretien est complété par les témoignages de Jean d’Ormesson, d’Hector Bianciotti et d’André Thirion qui a appartenu au groupe surréaliste. Ce film, dans lequel l’écrivain est très présent, décrit son itinéraire complexe en évoquant successivement ses années d’enfance, son adhésion puis sa rupture d'avec le surréalisme, son séjour en Amérique latine pendant la Seconde Guerre mondiale et durant lequel il renoue avec la poésie. Des images tournées en prise de vues réelles, des films d’archives et des photographies évoquent les lieux, les paysages attachés à des moments particulièrement importants de la vie de Roger Caillois ainsi que les pierres, les minéraux et les cristaux qu’il a toujours passionnément observés et collectionnés.

Résumé : La revue "Les Temps modernes" a marqué la vie politique, intellectuelle et littéraire, en France, de 1945 jusqu'aux années 80. Elle a participé aux grands débats : la question coloniale, la jeunesse, le féminisme, le travail.

Résumé : A travers des extraits de la correspondance d'Hannah Arendt, le film retrace les relations de la philosophe avec son second mari Heinrich Blûcher et son amitié avec Martin Heidegger.

Résumé : "Un huis-clos à bord du chalutier Eon An Hent au large de l'Irlande. Epuré de toute information technique ou économique, le film impose peu à peu le rythme de la vie en mer. Ce sont d'autres repères, d'autres nécessités, un monde entre Sisyphe et Achab, où les mêmes gestes se succèdent, de jour comme de nuit, où l'amitié côtoie la solitude, un monde où le temps se dilue. Pour nous guider, quatre hommes qui m'ont accordé leur confiance, et qui s' interrogent sur leur vie de marin. Ils sont tout à la fois moqueurs et respectueux, rigolards et graves, fiers et désabusés. Et progressivement, on ressent avec ces destins de mer une étrange connivence." (Jean-Yves Legrand)

Résumé : A l'occasion de la préparation de l'exposition "Parti- pris" au Musée du Louvre (octobre 1990-janvier 1991), Jacques Derrida se livre à une réflexion sur le dessin.

Résumé : En hommage discret à "La Table tournante", Michel Ocelot reprend le dispositif imaginé par Paul Grimault pour construire un long métrage à partir de quelques-uns de ses plus célèbres courts métrages. C'est ainsi que "Princes et princesses" offre un écrin royal à six contes mettant en scène des personnages en papier découpé (La Princesse des diamants, Le Garçon des figues, La Sorcière, Le Manteau de la vieille dame, La Reine cruelle et le montreur de Fabulo, Prince et princesse).

Résumé : A la cour de Noble, le puissant lion, Renard est maître en fourberies et duperies de toutes sortes, ce qui lui vaut quelques déboires et de farouches inimitiés. Cette parodie des chansons de geste du Moyen-âge, imitée du "Reineke Fuchs" de Goethe, est le premier long métrage d'animation français.

Résumé : Quatre courts métrages, réalisés entre 1926 et 1949, rappellent la passion que Starevitch nourrissait pour l'entomologie et la fabrication de ses délicates marionnettes.

Résumé : Réflexion sur la nature morte, mettant en parallèle la peinture allégorique du 17ème siècle et la création contemporaine du photographe. Ce dernier fait le même travail de composition que le peintre : il doit étudier les objets afin de les cadrer au mieux : "L'art de la représentation visuelle se rapproche de l'alchimie".

Résumé : Un an avant sa mort, Pierre Bonnard remettait en question son travail de peintre : "Je commence seulement à comprendre qu'il faudrait tout recommencer". Peu à peu, il construisit une oeuvre pleine de lumière et de vibrations subtiles. Compagne et modèle, Marthe fut toujours au coeur de son travail sur le nu, un de ses thèmes de prédilection. Le film montre la gestation de certaines toiles et nous fait plonger dans l'univers intimiste du peintre.

Résumé : "Shoah", en hébreu, signifie "l'anéantissement". Claude Lanzmann démonte les rouages de la "solution finale", l'anéantissement total du peuple juif par l'Allemagne nazie .Il n'a pas utilisé de documents d'archives. Son film est constitué exclusivement d'interviews car il a tenté de retrouver les survivants : Juifs rescapés, témoins polonais, bourreaux nazis. Le tournage dura environ 10 ans et commença donc par une enquête préparatoire. Lanzmann parvient à faire dire l'indicible aux victimes, filme clandestinement certains chefs nazis, enregistre leurs discours notarials sur le "travail" qu'ils ont effectué dans les camps. Plus qu'un film d'histoire, "Shoah" constitue une réflexion sur le témoignage.

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