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Les yeux doc films documentaire

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Résumé : Film réalisé à l'occasion d'une exposition organisée par la Bibliothèque publique d'information sur Borges en 1992. Composé d'une quinzaine de tableaux, où photographies et films d'archives sont accompagnés de la lecture de textes de l'écrivain sur son univers et ses sources d'inspiration.

Résumé : Portrait de l’écrivain suisse Corinna Bille (1912-1979).«J'aimerais que le film retrouve un peu, écrivait Pierre-André Thiébaud, cette Corinna Bille à la drôle de voix, un peu folle, égarée, pas très bien posée, dansante, qu'ont connue Jacques Chessex et ses proches». La structure du film est bâtie sur l'alternance entre l'évocation des lieux qui ont inspiré l'écrivain - la maison d'enfance, le Rhône, les montagnes du Valais - et la narration de sa vie à partir des photographies, des films d'archives et de quelques témoignages : son amie, Suzi Pilet, photographe, son frère, René-Pierre Bille, son mari, Maurice Chappaz et Georges Borgeaud. En contrepoint sont lus des textes extraits de : "Cent petites histoires d'amour", "La Fraise noire", "Deux passions", "Theoda", "Douleurs paysannes", "La Demoiselle sauvage".

Résumé : Dans un tourbillon d'images d'hier et d'aujourd'hui, Jean-Christophe Averty évoque, musique à l'appui, les lieux mythiques de Saint-Germain-des-Prés, des années 30 à l'après-guerre. Constitué de 3 parties. Avant : l'avant-guerre avec Alfred Jarry et la "Chanson du décervelage" ; les débuts du clarinettiste Claude Luter ; le Groupe Octobre ; les cafés (le Flore, les Deux Magots, la Rhumerie martiniquaise). Pendant : les clubs célèbres (le Lorientais, le Tabou avec Boris Vian et son frère Alain, le Club Saint-Germain, la Rose Rouge et les Frères Jacques) ; Annabel Buffet et Juliette Gréco. Après : la vie intellectuelle avec Jean-Paul Sartre ; Isidore Isou, fondateur du lettrisme ; le Collège de Pataphysique ; la Librairie des Amis du livre.

Résumé : Les "affreux" (élèves de dernière année d'une promotion de Saint-Cyriens): rituels, cérémonies et commémorations qui ponctuent l'année scolaire et marquent les étapes finales de l'entrée dans une profession et dans l'âge adulte.

Résumé : Une réflexion sur les tentations de l'autobiographie, un genre classique où il convient de distinguer ce qui est su (sûr) et ce qui est inventé. Pierre Dumayet nous entraîne dans ce parcours en compagnie de deux écrivains. Le premier, Jacques Brosse, pense avoir réussi à travers « Autobiographie d'un enfant » à approcher son enfance telle qu'il l'a effectivement vécue, et non telle qu'il l'a par la suite imaginée. C'est en se forçant patiemment à s'écouter comme il écouterait un autre qu'il est parvenu à cerner son identité, à apprendre sur lui ce qu'il ne savait pas encore. Le second, Pierre Pachet, vient de publier « Autobiographie de mon père », un livre écrit par lui mais où c'est son père qui dit « je ». L'auteur a du mal à défendre chacune des phrases du récit : « C'est moi qui prétends faire parler mon père que d'autres connaissent mieux. Je porte ce livre avec honte comme un excès de hardiesse nécessaire pour que mon père vive plus, je lui ai donné plus de temps qu'il n'en a eu ». En terminant son émission par une séquence avec le haute-contre James Bowman, dont la voix d'adulte conserve en son for intérieur le soprano de l'enfance, Pierre Dumayet prolonge sa réflexion entamée avec les deux ouvrages autour de la question de la perte et de ce qui peut être préservé.

Résumé : Emission consacrée à Nicolas Poussin à l'occasion de l'anniversaire de la naissance du peintre. Plusieurs ouvrages alimentent le propos de cette émission, notamment "Les Lettres et propos sur l'art de Nicolas Poussin" et la nouvelle de Balzac "Le Chef d'oeuvre inconnu", que Picasso illustrera en 1931. Dumayet et Bober convient le spectateur à un parcours de correspondance entre les deux peintres (Poussin et Picasso) en passant par Cézanne qui confiait avoir fait de la nouvelle de Balzac son livre de chevet.

Résumé : Dumayet et Bober nous convient à une nouvelle lecture de Perec enrichie des clefs que le lecteur pourra trouver dans deux livres «Georges Perec Images» de Jacques Neefs et Hans Hartje et le «Cahier des charges de La Vie mode d'emploi». Avec des entretiens avec Jacques Neefs et Bernard Magné.

Résumé : Le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry disparaît aux commandes de son Lightning. Le mystère de cette disparition reste entier. La correspondance de Saint-Exupéry avec sa mère est au centre de cette enquête ainsi que les témoignages de ceux qui l'ont connu à cette époque. Le film est également composé d'archives filmées et de nombreuses photographies.

Résumé : L'écrivain et peintre Henri Michaux sert de point de départ à une réflexion sur l'expérience et ce qui peut en être transmis. Pierre Bergougnoux développe ce thème.

Résumé : Al'école, dans leurs loisirs, dans leur famille, entre eux, parmi les entendants, les sourds, enfants, jeunes, moins jeunes, dans les joies et les peines de leur vie quotidienne. Bilinguisme, langue des signes, langue nationale..

Résumé : La vie quotidienne de criminels malades mentaux à l'Institut psychiatrique pénitentiaire de Bridgewater (Massachussets), dans les années 1960.

Résumé : Le film retrace en trois épisodes l' histoire des Arméniens de Turquie au XXème siècle, particulièrement le génocide dont ils furent l'objet, grâce à de nombreux témoignages (enregistrés en 1982) et à des documents d'archives : le premier génocide en 1915, par l'Empire ottoman, les évènements qui suivirent sur le front du Caucase, le sauvetage entre 1916 et 1922 des enfants orphelins. La troisième partie relate l'arrivée et l'installation des survivants en France dans les années 1920.

Résumé : Chronique au quotidien de la guerre de 1914-1918 dans la région de la Somme occupée par les troupes allemandes à travers les souvenirs d'enfants d'alors, le témoignage de l'écrivain allemand Ludwig Harig, la correspondance échangée entre Georges Duhamel, chirurgien sur le front et futur écrivain avec sa femme et le poète Charles Vildrac. Cette évocation de la Grande Guerre est illustrée par de nombreuses archives filmées françaises, allemandes et britanniques.

Résumé : "De 1954 à 1962, pendant toute la guerre d'Algérie, des Français ont aidé concrètement le FLN en France : hébergement, transport, faux-papiers, passages de frontières, transports de fonds. En pleine guerre coloniale, ils incarnaient modestement l'idée d'un pont entre les deux peuples, algériens et français, et rendaient concrète et quotidienne leur solidarité." (Richard Copans) Trente ans après, quatre membres du "réseau Jeanson" - Francis Jeanson, l'abbé Davezies, Jean-Louis Hurst et Hélène Cuenat - expliquent leurs motivations et témoignent de leur engagement.

Résumé : L'invention de l'impression en couleur ou l'invention de la quadrichromie par Le Blon au XVIIIe siècle. Un graveur exécute devant nous la fabrication de l'encrage de quatre plaques colorées permettant par superposition de restituer toutes les teintes.

Résumé : Le grand mérite de ce portrait est d'abord de faire découvrir, à travers le parcours biographique obligé, un homme qui fut un témoin passionné de son temps. Au-delà des qualités propres à son œuvre poétique, les écrits de Charles Péguy constituent une formidable clef pour qui veut aujourd'hui se plonger dans le début du 20e siècle, dans le climat de la France d'alors.

Résumé : Né en 1924, James Baldwin est l'aîné de neuf enfants d'une famille pauvre de Harlem. À l'âge de 14 ans, il devint prêcheur dans une église pentecôtiste. Il lit tous les livres de la bibliothèque du quartier : « Intelligent, j’ignorais comment j’utiliserai mon esprit ». Très tôt, il décide d’être écrivain, et c’est ce parcours singulier d’un écrivain singulier que suit la réalisatrice Karen Thorsen. Elle utilise les nombreuses images d'archives de James Baldwin aux États-Unis, puis à Paris où il s'installe en 1948 et où il écrit « Chroniques d’un pays natal », son premier livre publié; en Suisse, où il écrit « Les Élus du Seigneur »; en Turquie, où on le suit dans le marché aux livres d’Istanboul. Il retourne aux États-Unis en 1962, où il sera l’un des porte-parole du mouvement noir, prêchant l’égalité et la révolution. Il crée à Broadway une pièce sur la lutte des classes, « Blues pour Mister Charly ». Il meurt en France, à Saint-Paul de Vence, en 1987. Ponctué de textes lus en voix off extraits de ses livres, ce portrait restitue la force et le charme du personnage. Autour d’une sorte de credo : « Je crois qu’un jour nous serons meilleurs que nous ne sommes mais nous ne sommes pas encore prêts à en payer le prix. »

Résumé : L'intention du réalisateur est "d’envisager l’homme à travers l’œuvre, l’écrivain à travers les thèmes principaux, et de faire le portrait de l’homme qui n’avançait jamais que masqué. Ses masques étaient ses œuvres, et son œuvre est son masque". Patrick Bureau nous permet d'approcher Montherlant par le biais d’une chronologie rigoureuse, évoquant tout d'abord une enfance soutenue par quatre passions : la littérature, l’Antiquité, les camaraderies de collège et la tauromachie. Exploration de l’œuvre donc, mais surtout évocation de l’atmosphère familiale, des voyages et des rencontres, biographie ponctuée par la publication des romans et des pièces de théâtre. Le commentaire est illustré d’images d’archives (Pathé, Ina, dont un portrait réalisé par Pierre Desgraupes, en 1954, pour l’émission "Lectures pour tous") de photographies et d’extraits de pièces de théâtre : "La Reine morte", et "La Ville dont le prince est un enfant". Lectures extraites des œuvres suivantes : "Olympiades", "Coups de soleil", "Carnets", "Encore un instant de bonheur", "Les Jeunes Filles", "Mémoire", "Le Chaos et la nuit".

Résumé : Le réalisateur, pour composer ce portrait de Victor Segalen, évoque essentiellement le voyageur, le "poète aventurier". Nombreux sont ceux qui lui reconnaissent une dette morale et intellectuelle pour son éthique et son esthétique du voyage. André Malraux, Michel Leiris, Claude Levi-Strauss et bien d’autres ont décelé dans cette œuvre "une étrange présence", "un souffle irremplaçable". Olivier Horn dispose pour réaliser ce portrait de photographies et de dessins de Victor Segalen, de sa correspondance privée et de son œuvre. Un va et vient entre les données biographiques et la lecture d’extraits invite le spectateur à suivre la plongée de ce médecin lettré dans des cultures étrangères. Au cours d’une mission médicale à Tahiti en 1903, Victor Segalen découvre un pays meurtri par le colonialisme. Il tentera de le faire renaître dans sa première œuvre, "Les Immémoriaux". Mais le film évoque surtout les voyages en Chine. À Pékin où il se fixe après un premier voyage d’exploration, il élabore l’essentiel de son œuvre largement citée dans ce film ("Le Fils du ciel", "René Leys", "Stèles", "Briques et tuiles"). Sont également cités "Équipée", "Chine, la grande statuaire", "Journal des îles", "Essais sur l’exotisme", et "Imaginaires".

Résumé : Le film, appuyé sur des archives dont les plus belles viennent de l'Istituto Luce, suit de façon pratiquement linéaire le parcours de l'écrivain : l'enfance à San Remo, l’engagement auprès des partisans pendant la Seconde Guerre mondiale, qui lui inspirera son premier livre dans la veine néoréaliste "Sur le sentier des nids d’araignée", l’amitié avec Pavese et les rencontres littéraires autour de l’éditeur Einaudi, l'éloignement progressif de la politique au temps des dérives staliniennes, l'installation à Paris et la rencontre avec Queneau et l’OULIPO. Évoquant quelques romans, notamment ceux de la trilogie "Nos ancêtres", "Si par une nuit d’hiver..." et "Monsieur Palomar", le film permet d'écouter des passages significatifs du "ton" Calvino.

Résumé : Biographie introductive à l'œuvre de Cesare Pavese (1908-1950). Le commentaire, très riche d'informations, suit de manière chronologique le parcours de l'écrivain, depuis l'enfance campagnarde piémontaise jusqu'au suicide dans une chambre d'hôtel, en passant par la période troublée de la montée du fascisme et de la guerre. L'image tente - et réussit - une sorte de vision subjective des lieux familiers à l'auteur, des lumineuses collines de Santo Stefano Belbo, le village qui lui inspira un de ses plus beaux livres, à l'atmosphère élégante, solitaire et nocturne de Turin, la ville «amante», ou au village de Brancaleone, en Calabre, où il vécut sous Mussolini l'épreuve de la relégation.

Résumé : Tourné en Inde, au Bengale, ce portrait du grand écrivain bengali met l'accent sur la présence de son art dans la tradition populaire d'aujourd'hui. Des peintres-troubadours, colporteurs de récits et de mythes, chantent la vie de Tagore comme ils chantent la vie des héros du Mahabharata ou du Ramayana. Un récit de ce type sert de fil conducteur à l'évocation de la vie de l'écrivain et de son œuvre, ainsi que des extraits de films de Satyajit Ray et notamment du film que celui-ci lui a consacré. Sont évoqués successivement ses origines, une famille de haute caste, son éducation, son initiation à la musique, son attachement à la musique populaire des Bauls notamment, les débuts de l'écriture, sa participation active au soulèvement patriotique contre la partition du Bengale, la consécration par le Prix Nobel de littérature en 1913, le développement de l'école de Santiniketan, créée par son père et consacrée aux arts, conçue comme un creuset où fondre les races et les religions, les rapports avec l'Angleterre, l'Allemagne d'avant-guerre, la Russie, le goût plus tardif pour le dessin et la peinture. Sur des images magnifiques du Bengale d'aujourd'hui, sont lus des extraits d'œuvres de Tagore traduites en français. Avec des témoignages du poète Shanka Ghosh, d'une étudiante de l'école de Santiniketan, et du peintre K.G. Subramanyan.

Résumé : "Comment raconter la vie d'un homme qui a pris un soin extrême à effacer ses traces, à se cacher ?" s'interroge d'emblée Alain Jaubert réalisant une évocation filmée d'Henri Michaux. Et de tenir admirablement la gageure, en composant son film comme un jeu de piste dont il faut laisser le plaisir de la découverte au spectateur. De Namur, où il naquit, jusqu'à Paris, en passant par quelques-unes des innombrables étapes de ce grand voyageur qui fut un temps marin, la caméra retrouve les lieux et les visages familiers, croisant au passage les noms de Franz Hellens ou Supervielle, qui encouragèrent ses débuts en littérature, tandis qu'un texte écrit en 1959 pour servir d'autobiographie sur le mode dérisoire sert de commentaire, admirablement mis en valeur par la voix de Claude Piéplu, à qui est également confiée la lecture des passages de ses livres. S'appuyant sur une documentation d'une richesse remarquable, dont les sources citées au générique composent une véritable anthologie des mouvements artistiques du vingtième siècle dans les domaines littéraire, pictural et même musical (photos de Gisèle Freund et Brassai, contributions de Norge - qui fut au collège le condisciple de Michaux - , Boulez ou Daniel Cordier, entre autres, manuscrits, premières éditions), le réalisateur utilise des moyens proprement cinématographiques pour créer un équivalent visuel à l'univers du poète. Par les accélérations ou les ralentis de son montage, il impulse au film un mouvement parallèle à celui du langage poétique avec ses rythmes, fait appel aux ressources de l'animation pour évoquer les vertiges intérieurs qui torturent le graphisme sous l'effet de drogues hallucinatoires - Michaux était également dessinateur et peintre -, joue des contrastes de couleur qui font vibrer les toiles et jusqu'aux jaquettes de la célèbre NRF de chez Gallimard. Le film se termine sur cette belle invite au lecteur extraite d'"Ecuador" : «Ne me laisse pas seul avec les morts.» Gageons que le spectateur saura l'entendre. Monique Laroze, dans "Images documentaires", n°22, 1995

Résumé : La construction de cette évocation filmée de Kafka suit de façon chronologique la biographie de l'écrivain, racontée en voix off et illustrée par différents documents – photographies, manuscrits, films d'archives de la Prague d'avant-guerre – et de rares fragments d'entretiens (Max Brod, l'ami de toujours qui révéla son œuvre, une nièce, fille de sa sœur préférée). Les éléments essentiels, par ailleurs largement connus, de cette vie sans événements majeurs sont confrontés à des extraits de la "Lettre au père" qui en orientent l'interprétation, révélant une grande tension intérieure. En conclusion, est rapidement évoqué l'immense retentissement de l'œuvre de Kafka. Mais cette œuvre, la lit-on vraiment ? Dérangeant quelque peu les idées reçues, les interventions critiques de Marthe Robert, appuyées sur une longue fréquentation de l'auteur, constituent finalement le point le plus éclairant de ce document de facture un peu conventionnelle, et invitent à une véritable découverte de l'écrivain Kafka.

Résumé : Écrit par Michel Le Bris, traducteur de Jack London, et dit par l'acteur Bernard Pierre Donnadieu , le commentaire qui accompagne les images de ce film parcourt la biographie de l'écrivain selon une chronologie rigoureuse. Les références à l'œuvre de Jack London sont nombreuses : extraits de récits autobiographiques, notes inédites, articles de presse. Elles forment un texte dense qui résume une vie riche en événements et anecdotes. Cette mine d'informations biographiques est illustrée par une profusion d'images : belles séquences tournées dans les décors naturels du Yucon, de l'Alaska et de la Californie et nombreuses photographies et archives filmées (sonorisées). Le montage est soumis au rythme rapide du commentaire.

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