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Les yeux doc films documentaire

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Résumé : Film réalisé à l'occasion d'une exposition organisée par la Bibliothèque publique d'information sur Borges en 1992. Composé d'une quinzaine de tableaux, où photographies et films d'archives sont accompagnés de la lecture de textes de l'écrivain sur son univers et ses sources d'inspiration.

Résumé : Portrait de l’écrivain suisse Corinna Bille (1912-1979).«J'aimerais que le film retrouve un peu, écrivait Pierre-André Thiébaud, cette Corinna Bille à la drôle de voix, un peu folle, égarée, pas très bien posée, dansante, qu'ont connue Jacques Chessex et ses proches». La structure du film est bâtie sur l'alternance entre l'évocation des lieux qui ont inspiré l'écrivain - la maison d'enfance, le Rhône, les montagnes du Valais - et la narration de sa vie à partir des photographies, des films d'archives et de quelques témoignages : son amie, Suzi Pilet, photographe, son frère, René-Pierre Bille, son mari, Maurice Chappaz et Georges Borgeaud. En contrepoint sont lus des textes extraits de : "Cent petites histoires d'amour", "La Fraise noire", "Deux passions", "Theoda", "Douleurs paysannes", "La Demoiselle sauvage".

Résumé : Dans un tourbillon d'images d'hier et d'aujourd'hui, Jean-Christophe Averty évoque, musique à l'appui, les lieux mythiques de Saint-Germain-des-Prés, des années 30 à l'après-guerre. Constitué de 3 parties. Avant : l'avant-guerre avec Alfred Jarry et la "Chanson du décervelage" ; les débuts du clarinettiste Claude Luter ; le Groupe Octobre ; les cafés (le Flore, les Deux Magots, la Rhumerie martiniquaise). Pendant : les clubs célèbres (le Lorientais, le Tabou avec Boris Vian et son frère Alain, le Club Saint-Germain, la Rose Rouge et les Frères Jacques) ; Annabel Buffet et Juliette Gréco. Après : la vie intellectuelle avec Jean-Paul Sartre ; Isidore Isou, fondateur du lettrisme ; le Collège de Pataphysique ; la Librairie des Amis du livre.

Résumé : Les "affreux" (élèves de dernière année d'une promotion de Saint-Cyriens): rituels, cérémonies et commémorations qui ponctuent l'année scolaire et marquent les étapes finales de l'entrée dans une profession et dans l'âge adulte.

Résumé : Une réflexion sur les tentations de l'autobiographie, un genre classique où il convient de distinguer ce qui est su (sûr) et ce qui est inventé. Pierre Dumayet nous entraîne dans ce parcours en compagnie de deux écrivains. Le premier, Jacques Brosse, pense avoir réussi à travers « Autobiographie d'un enfant » à approcher son enfance telle qu'il l'a effectivement vécue, et non telle qu'il l'a par la suite imaginée. C'est en se forçant patiemment à s'écouter comme il écouterait un autre qu'il est parvenu à cerner son identité, à apprendre sur lui ce qu'il ne savait pas encore. Le second, Pierre Pachet, vient de publier « Autobiographie de mon père », un livre écrit par lui mais où c'est son père qui dit « je ». L'auteur a du mal à défendre chacune des phrases du récit : « C'est moi qui prétends faire parler mon père que d'autres connaissent mieux. Je porte ce livre avec honte comme un excès de hardiesse nécessaire pour que mon père vive plus, je lui ai donné plus de temps qu'il n'en a eu ». En terminant son émission par une séquence avec le haute-contre James Bowman, dont la voix d'adulte conserve en son for intérieur le soprano de l'enfance, Pierre Dumayet prolonge sa réflexion entamée avec les deux ouvrages autour de la question de la perte et de ce qui peut être préservé.

Résumé : Emission consacrée à Nicolas Poussin à l'occasion de l'anniversaire de la naissance du peintre. Plusieurs ouvrages alimentent le propos de cette émission, notamment "Les Lettres et propos sur l'art de Nicolas Poussin" et la nouvelle de Balzac "Le Chef d'oeuvre inconnu", que Picasso illustrera en 1931. Dumayet et Bober convient le spectateur à un parcours de correspondance entre les deux peintres (Poussin et Picasso) en passant par Cézanne qui confiait avoir fait de la nouvelle de Balzac son livre de chevet.

Résumé : Dumayet et Bober nous convient à une nouvelle lecture de Perec enrichie des clefs que le lecteur pourra trouver dans deux livres «Georges Perec Images» de Jacques Neefs et Hans Hartje et le «Cahier des charges de La Vie mode d'emploi». Avec des entretiens avec Jacques Neefs et Bernard Magné.

Résumé : Le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry disparaît aux commandes de son Lightning. Le mystère de cette disparition reste entier. La correspondance de Saint-Exupéry avec sa mère est au centre de cette enquête ainsi que les témoignages de ceux qui l'ont connu à cette époque. Le film est également composé d'archives filmées et de nombreuses photographies.

Résumé : L'écrivain et peintre Henri Michaux sert de point de départ à une réflexion sur l'expérience et ce qui peut en être transmis. Pierre Bergougnoux développe ce thème.

Résumé : Al'école, dans leurs loisirs, dans leur famille, entre eux, parmi les entendants, les sourds, enfants, jeunes, moins jeunes, dans les joies et les peines de leur vie quotidienne. Bilinguisme, langue des signes, langue nationale..

Résumé : La vie quotidienne de criminels malades mentaux à l'Institut psychiatrique pénitentiaire de Bridgewater (Massachussets), dans les années 1960.

Résumé : Le film retrace en trois épisodes l' histoire des Arméniens de Turquie au XXème siècle, particulièrement le génocide dont ils furent l'objet, grâce à de nombreux témoignages (enregistrés en 1982) et à des documents d'archives : le premier génocide en 1915, par l'Empire ottoman, les évènements qui suivirent sur le front du Caucase, le sauvetage entre 1916 et 1922 des enfants orphelins. La troisième partie relate l'arrivée et l'installation des survivants en France dans les années 1920.

Résumé : Chronique au quotidien de la guerre de 1914-1918 dans la région de la Somme occupée par les troupes allemandes à travers les souvenirs d'enfants d'alors, le témoignage de l'écrivain allemand Ludwig Harig, la correspondance échangée entre Georges Duhamel, chirurgien sur le front et futur écrivain avec sa femme et le poète Charles Vildrac. Cette évocation de la Grande Guerre est illustrée par de nombreuses archives filmées françaises, allemandes et britanniques.

Résumé : "De 1954 à 1962, pendant toute la guerre d'Algérie, des Français ont aidé concrètement le FLN en France : hébergement, transport, faux-papiers, passages de frontières, transports de fonds. En pleine guerre coloniale, ils incarnaient modestement l'idée d'un pont entre les deux peuples, algériens et français, et rendaient concrète et quotidienne leur solidarité." (Richard Copans) Trente ans après, quatre membres du "réseau Jeanson" - Francis Jeanson, l'abbé Davezies, Jean-Louis Hurst et Hélène Cuenat - expliquent leurs motivations et témoignent de leur engagement.

Résumé : L'invention de l'impression en couleur ou l'invention de la quadrichromie par Le Blon au XVIIIe siècle. Un graveur exécute devant nous la fabrication de l'encrage de quatre plaques colorées permettant par superposition de restituer toutes les teintes.

Résumé : Le grand mérite de ce portrait est d'abord de faire découvrir, à travers le parcours biographique obligé, un homme qui fut un témoin passionné de son temps. Au-delà des qualités propres à son œuvre poétique, les écrits de Charles Péguy constituent une formidable clef pour qui veut aujourd'hui se plonger dans le début du 20e siècle, dans le climat de la France d'alors.

Résumé : Né en 1924, James Baldwin est l'aîné de neuf enfants d'une famille pauvre de Harlem. À l'âge de 14 ans, il devint prêcheur dans une église pentecôtiste. Il lit tous les livres de la bibliothèque du quartier : « Intelligent, j’ignorais comment j’utiliserai mon esprit ». Très tôt, il décide d’être écrivain, et c’est ce parcours singulier d’un écrivain singulier que suit la réalisatrice Karen Thorsen. Elle utilise les nombreuses images d'archives de James Baldwin aux États-Unis, puis à Paris où il s'installe en 1948 et où il écrit « Chroniques d’un pays natal », son premier livre publié; en Suisse, où il écrit « Les Élus du Seigneur »; en Turquie, où on le suit dans le marché aux livres d’Istanboul. Il retourne aux États-Unis en 1962, où il sera l’un des porte-parole du mouvement noir, prêchant l’égalité et la révolution. Il crée à Broadway une pièce sur la lutte des classes, « Blues pour Mister Charly ». Il meurt en France, à Saint-Paul de Vence, en 1987. Ponctué de textes lus en voix off extraits de ses livres, ce portrait restitue la force et le charme du personnage. Autour d’une sorte de credo : « Je crois qu’un jour nous serons meilleurs que nous ne sommes mais nous ne sommes pas encore prêts à en payer le prix. »

Résumé : L'intention du réalisateur est "d’envisager l’homme à travers l’œuvre, l’écrivain à travers les thèmes principaux, et de faire le portrait de l’homme qui n’avançait jamais que masqué. Ses masques étaient ses œuvres, et son œuvre est son masque". Patrick Bureau nous permet d'approcher Montherlant par le biais d’une chronologie rigoureuse, évoquant tout d'abord une enfance soutenue par quatre passions : la littérature, l’Antiquité, les camaraderies de collège et la tauromachie. Exploration de l’œuvre donc, mais surtout évocation de l’atmosphère familiale, des voyages et des rencontres, biographie ponctuée par la publication des romans et des pièces de théâtre. Le commentaire est illustré d’images d’archives (Pathé, Ina, dont un portrait réalisé par Pierre Desgraupes, en 1954, pour l’émission "Lectures pour tous") de photographies et d’extraits de pièces de théâtre : "La Reine morte", et "La Ville dont le prince est un enfant". Lectures extraites des œuvres suivantes : "Olympiades", "Coups de soleil", "Carnets", "Encore un instant de bonheur", "Les Jeunes Filles", "Mémoire", "Le Chaos et la nuit".

Résumé : Le réalisateur, pour composer ce portrait de Victor Segalen, évoque essentiellement le voyageur, le "poète aventurier". Nombreux sont ceux qui lui reconnaissent une dette morale et intellectuelle pour son éthique et son esthétique du voyage. André Malraux, Michel Leiris, Claude Levi-Strauss et bien d’autres ont décelé dans cette œuvre "une étrange présence", "un souffle irremplaçable". Olivier Horn dispose pour réaliser ce portrait de photographies et de dessins de Victor Segalen, de sa correspondance privée et de son œuvre. Un va et vient entre les données biographiques et la lecture d’extraits invite le spectateur à suivre la plongée de ce médecin lettré dans des cultures étrangères. Au cours d’une mission médicale à Tahiti en 1903, Victor Segalen découvre un pays meurtri par le colonialisme. Il tentera de le faire renaître dans sa première œuvre, "Les Immémoriaux". Mais le film évoque surtout les voyages en Chine. À Pékin où il se fixe après un premier voyage d’exploration, il élabore l’essentiel de son œuvre largement citée dans ce film ("Le Fils du ciel", "René Leys", "Stèles", "Briques et tuiles"). Sont également cités "Équipée", "Chine, la grande statuaire", "Journal des îles", "Essais sur l’exotisme", et "Imaginaires".

Résumé : Le film, appuyé sur des archives dont les plus belles viennent de l'Istituto Luce, suit de façon pratiquement linéaire le parcours de l'écrivain : l'enfance à San Remo, l’engagement auprès des partisans pendant la Seconde Guerre mondiale, qui lui inspirera son premier livre dans la veine néoréaliste "Sur le sentier des nids d’araignée", l’amitié avec Pavese et les rencontres littéraires autour de l’éditeur Einaudi, l'éloignement progressif de la politique au temps des dérives staliniennes, l'installation à Paris et la rencontre avec Queneau et l’OULIPO. Évoquant quelques romans, notamment ceux de la trilogie "Nos ancêtres", "Si par une nuit d’hiver..." et "Monsieur Palomar", le film permet d'écouter des passages significatifs du "ton" Calvino.

Résumé : Biographie introductive à l'œuvre de Cesare Pavese (1908-1950). Le commentaire, très riche d'informations, suit de manière chronologique le parcours de l'écrivain, depuis l'enfance campagnarde piémontaise jusqu'au suicide dans une chambre d'hôtel, en passant par la période troublée de la montée du fascisme et de la guerre. L'image tente - et réussit - une sorte de vision subjective des lieux familiers à l'auteur, des lumineuses collines de Santo Stefano Belbo, le village qui lui inspira un de ses plus beaux livres, à l'atmosphère élégante, solitaire et nocturne de Turin, la ville «amante», ou au village de Brancaleone, en Calabre, où il vécut sous Mussolini l'épreuve de la relégation.

Résumé : Tourné en Inde, au Bengale, ce portrait du grand écrivain bengali met l'accent sur la présence de son art dans la tradition populaire d'aujourd'hui. Des peintres-troubadours, colporteurs de récits et de mythes, chantent la vie de Tagore comme ils chantent la vie des héros du Mahabharata ou du Ramayana. Un récit de ce type sert de fil conducteur à l'évocation de la vie de l'écrivain et de son œuvre, ainsi que des extraits de films de Satyajit Ray et notamment du film que celui-ci lui a consacré. Sont évoqués successivement ses origines, une famille de haute caste, son éducation, son initiation à la musique, son attachement à la musique populaire des Bauls notamment, les débuts de l'écriture, sa participation active au soulèvement patriotique contre la partition du Bengale, la consécration par le Prix Nobel de littérature en 1913, le développement de l'école de Santiniketan, créée par son père et consacrée aux arts, conçue comme un creuset où fondre les races et les religions, les rapports avec l'Angleterre, l'Allemagne d'avant-guerre, la Russie, le goût plus tardif pour le dessin et la peinture. Sur des images magnifiques du Bengale d'aujourd'hui, sont lus des extraits d'œuvres de Tagore traduites en français. Avec des témoignages du poète Shanka Ghosh, d'une étudiante de l'école de Santiniketan, et du peintre K.G. Subramanyan.

Résumé : "Comment raconter la vie d'un homme qui a pris un soin extrême à effacer ses traces, à se cacher ?" s'interroge d'emblée Alain Jaubert réalisant une évocation filmée d'Henri Michaux. Et de tenir admirablement la gageure, en composant son film comme un jeu de piste dont il faut laisser le plaisir de la découverte au spectateur. De Namur, où il naquit, jusqu'à Paris, en passant par quelques-unes des innombrables étapes de ce grand voyageur qui fut un temps marin, la caméra retrouve les lieux et les visages familiers, croisant au passage les noms de Franz Hellens ou Supervielle, qui encouragèrent ses débuts en littérature, tandis qu'un texte écrit en 1959 pour servir d'autobiographie sur le mode dérisoire sert de commentaire, admirablement mis en valeur par la voix de Claude Piéplu, à qui est également confiée la lecture des passages de ses livres. S'appuyant sur une documentation d'une richesse remarquable, dont les sources citées au générique composent une véritable anthologie des mouvements artistiques du vingtième siècle dans les domaines littéraire, pictural et même musical (photos de Gisèle Freund et Brassai, contributions de Norge - qui fut au collège le condisciple de Michaux - , Boulez ou Daniel Cordier, entre autres, manuscrits, premières éditions), le réalisateur utilise des moyens proprement cinématographiques pour créer un équivalent visuel à l'univers du poète. Par les accélérations ou les ralentis de son montage, il impulse au film un mouvement parallèle à celui du langage poétique avec ses rythmes, fait appel aux ressources de l'animation pour évoquer les vertiges intérieurs qui torturent le graphisme sous l'effet de drogues hallucinatoires - Michaux était également dessinateur et peintre -, joue des contrastes de couleur qui font vibrer les toiles et jusqu'aux jaquettes de la célèbre NRF de chez Gallimard. Le film se termine sur cette belle invite au lecteur extraite d'"Ecuador" : «Ne me laisse pas seul avec les morts.» Gageons que le spectateur saura l'entendre. Monique Laroze, dans "Images documentaires", n°22, 1995

Résumé : La construction de cette évocation filmée de Kafka suit de façon chronologique la biographie de l'écrivain, racontée en voix off et illustrée par différents documents – photographies, manuscrits, films d'archives de la Prague d'avant-guerre – et de rares fragments d'entretiens (Max Brod, l'ami de toujours qui révéla son œuvre, une nièce, fille de sa sœur préférée). Les éléments essentiels, par ailleurs largement connus, de cette vie sans événements majeurs sont confrontés à des extraits de la "Lettre au père" qui en orientent l'interprétation, révélant une grande tension intérieure. En conclusion, est rapidement évoqué l'immense retentissement de l'œuvre de Kafka. Mais cette œuvre, la lit-on vraiment ? Dérangeant quelque peu les idées reçues, les interventions critiques de Marthe Robert, appuyées sur une longue fréquentation de l'auteur, constituent finalement le point le plus éclairant de ce document de facture un peu conventionnelle, et invitent à une véritable découverte de l'écrivain Kafka.

Résumé : Écrit par Michel Le Bris, traducteur de Jack London, et dit par l'acteur Bernard Pierre Donnadieu , le commentaire qui accompagne les images de ce film parcourt la biographie de l'écrivain selon une chronologie rigoureuse. Les références à l'œuvre de Jack London sont nombreuses : extraits de récits autobiographiques, notes inédites, articles de presse. Elles forment un texte dense qui résume une vie riche en événements et anecdotes. Cette mine d'informations biographiques est illustrée par une profusion d'images : belles séquences tournées dans les décors naturels du Yucon, de l'Alaska et de la Californie et nombreuses photographies et archives filmées (sonorisées). Le montage est soumis au rythme rapide du commentaire.

Résumé : La trahison et les conflits de loyautés sont au centre de l’œuvre de Graham Greene, écrivain britannique catholique mort en 1991, qui a vécu plus de 30 années de sa vie en France. Dans ce film, la réalisatrice évoque la réalité de ces conflits, de ces « loyautés divisées » dans la propre existence de Graham Greene, présentes dès son enfance, dans le pensionnat que dirigeait son père. Une de ces loyautés exigeantes l’attache au catholicisme, auquel il s’est converti pour épouser sa femme Vivienne. A l’appui de la biographie que lui consacre l’Américain Michael Shelden, qui obtint des services secrets britanniques de précieux renseignements sur ses états de service , Marie-Dominique Montel présente un personnage secret, ambigu, qui ressemble à ses personnages de roman. De nombreux documents, extraits d’interviews ou de conférences filmées, photographies et films tirés de collections personnelles illustrent cette biographie commentée. Des amis (Michael Meyer), des membres de sa famille, des témoins, son biographe Michael Shelden complètent ce portrait où l’œuvre écrite, citée brièvement apparaît désormais comme un simple reflet de la vie secrète, mystérieuse de l’écrivain. « Toute ma vie est dans mes livres », déclarait pourtant Graham Greene.

Résumé : La Révolution russe pousse la famille Nabokov à s'exiler à Berlin. Puis, l’arrivée au pouvoir de Hitler contraint Vladimir Nabokov à une seconde émigration : il choisira les États-Unis. Là, le succès international de "Lolita" lui procure une aisance financière qui lui permettra de regagner l’Europe et de s’installer en Suisse, à Montreux, qu'il ne quittera plus. Les liens entre sa vie et son œuvre sont complexes. La réalisatrice tente de découvrir ce qui unit d'une part, l’auteur prétendûment "scandaleux", et, d'autre part, l’homme passionné par le jeu et par les papillons (sa collection, comprenant plus de 4000 espèces, a été léguée au Museum de Lausanne). La participation active de Brian Boyd, biographe de Vladimir Nabokov, donne quelques clefs sur les différentes facettes de l'auteur. De nombreux témoignages sont sollicités notamment celui de la sœur de Nabokov, Elena Sikorski, unique témoin vivant de la période de jeunesse, mais également celui de son fils, Dmitri, de plusieurs amis (Alfred Appel, Alison Jolly), ou de spécialistes, comme l’entomologiste Kurt Johnson. Le commentaire est abondamment illustré d'archives cinématographiques et de nombreux documents privés. Sont lus également des extraits de : "Lolita", "Autres rivages", "Feu pâle", "Le Don", "Ada ou l’ardeur", "Regarde regarde les Arlequins", "Intransigeances".

Résumé : Stan Neumann évoque la vie instable du poète, ses errances à travers l’Allemagne, la Russie, la France, la Suisse et l’Italie, ses rencontres avec Lou Andréas Salomé, Clara Westhoff (élève de Rodin qu’il épousa en 1901), Tolstoï, Rodin, et repose essentiellement sur son œuvre poétique majeure, les "Élégies de Duino", dont la lecture de nombreux extraits est donnée par Rüdiger Vogler. Un commentaire concis, chronologique, comportant des citations autobiographiques extraites d'autres œuvres de Rilke (notamment sa "Correspondance 1900-1926", les "Lettres à un jeune poète", les "Journaux de jeunesse" - traduits par Philippe Jaccottet -, les "Lettres sur Cézanne", le "Testament") est soutenu par une iconographie riche : photographies, films d'archives, œuvres d'art, notamment les portraits réalisés par Paula Becker, jeune peintre admiratrice de Cézanne, et par Baladine Klossowska, sa dernière compagne. Ce document comprend un extrait du film "Ceux de chez nous" de Sacha Guitry. Le film est dédié au cinéaste René Allio qui préparait ce portrait pour France 3 et mourut avant de le réaliser.

Résumé : Michel Mitrani, qui avait adapté "Un balcon en forêt", se faisait fort d'obtenir de Julien Gracq, pour la série "Un siècle d’écrivains", un entretien filmé, dans sa maison de Saint-Florent-le-Vieil, en Vendée angevine. Mais si Julien Gracq n'aimait pas les honneurs, les décorations, les prix littéraires (ses œuvres ont reçu la consécration de deux volumes de la Pléïade, mais il n'est pas entré à l'Académie française), il n'aimait pas non plus les caméras de télévision. C'est donc un entretien sonore qui sert de fil conducteur à ce portrait de Louis Poirier, professeur d'histoire et de géographie, né en 1910, qui a choisi en 1939 pour publier "Au château d'Argol", le pseudonyme de Julien Gracq, « un nom rapeux, qui heurte un peu l'oreille ». Dans cet entretien, le dialogue est très libre (on entend les questions posées par le réalisateur). Il laisse percer les agacements de Julien Gracq, « ses vives préférences » et ses «refus également vifs » (Henri Thomas). Le réalisateur illustre cet entretien par les paysages de Vendée, où l'eau est presque toujours présente. D’autres archives sonores, extraites de pièces de théâtre ou d'entretiens radiophoniques donnés précédemment par Julien Gracq, sont montées dans le film. Un commentaire du réalisateur s'ajoute à l'ensemble. Le portrait de Julien Gracq était sans doute beaucoup plus difficile à réaliser que d'autres dans cette série car « les accidents de la biographie n'ont pas d'influence sur l'œuvre ».On retiendra toutefois la lecture par Julien Gracq d'extraits des "Carnets du Grand Chemin" (1992), de "Lettrines 2" (1974), de "La Forme d'une Ville" (1985), "Des Eaux Etroites" (1976), avec cette voix un peu rapeuse, sans lyrisme inutile. Une voix sans affectation, et qui, privée de l'image du visage, devient encore plus vivante, encore plus charnelle.

Résumé : Portrait de Jean-Marie Gustave Le Clézio dont l'intérêt réside principalement dans les différents entretiens qui furent filmés à Nice, ville natale de l'écrivain, et au Mexique. Ces entretiens sont montés de façon classique, avec des photographies, des archives filmées (notamment des extraits de "Lectures pour tous", de Pierre Dumayet, en 1963), un commentaire biographique et des extraits de livres, lus en voix off par Dominique Blanc et Stéphane Freiss.

Résumé : Dans cet hommage télévisuel à l'auteur des "Ubu" roi, enchaîné et cocu, Jean-Christophe Averty colle, superpose et assemble les prises de vues réelles, photographies, gravures et dessins, en un montage rapide particulièrement représentatif de sa "méthode".

Résumé : Approche présentée en six tableaux chronologiques, pour explorer l'œuvre et rendre compte de la sensibilité de ce "Breton, juif converti au catholicisme, poète, romancier, peintre, homosexuel, épistolier génial", selon la définition d'Anne Andreu et Alain Ferrari. Définition à l'emporte pièce, que dément une réalisation rigoureuse et teintée d'humour dans laquelle sont évoquées les rencontres décisives, ("fulgurante" avec Picasso ), les hésitations, les états d'âme, les contradictions. Les textes de Max Jacob, extraits de "Le Laboratoire central", "L'Homme de chair et l'homme de reflet", "Le Roi de Béotie" sont dits par Michel Bouquet. Le réalisateur a puisé une partie de ses images dans le patrimoine cinématographique ("Fantômas", de Louis Feuillade, "Les Enfants du Paradis", de Marcel Carné, "Paris 1900", de Nicole Védrès), et dans les archives de la télévision ("Portrait souvenir de Jean Cocteau", de Roger Stéphane et Paul Seban ou "La Nuit écoute" de Claude Santelli). Mais il est allé essentiellement aux sources, en filmant l'œuvre graphique et manuscrite de Max Jacob, ainsi que celle de Picasso, Dubuffet , Marie Laurencin et des artistes rencontrés au Bateau Lavoir.

Résumé : La réalisatrice a véritablement su établir une relation confiante avec Françoise Sagan, dont François Mauriac soulignait, lors de la parution de "Bonjour Tristesse", en 1954, le mérite littéraire indiscutable. Un montage d’archives filmées, commenté par Sagan elle-même, évoque la légende : nuits blanches à Saint-Tropez et à Saint-Germain-des Prés, l’alcool, les copains, le casino, la célébrité, l’argent vite gagné et encore plus vite dépensé. D'autres entretiens ont lieu dans le Lot, à Cajarc, pays de ses racines et de son enfance, où elle retourne souvent, et dans sa maison de Honfleur. Elle parle de sa passion pour la vitesse, le jeu, du théâtre, du cinéma et de ses rencontres essentielles : Billie Holiday, Tennessee Williams, Carson Mac Cullers, Ava Gardner, Orson Welles, Jean-Paul Sartre, Mouloudji. Des extraits de "Bonjour Tristesse", "Et toute ma sympathie", "La Chamade", "Répliques", "Avec mon meilleur souvenir" sont dits par Jeanne Moreau.

Résumé : "C'est en forgeant qu'on devient forgeron, c'est en écrivant qu'on devient écriveron". Après cet inaugural proverbe quenellien, Dumayet expédie la biographie obligatoire — cahier des charges oblige — en deux minutes de montage photo enlevé sur un commentaire lacunaire jouant de l'œuvre ouverte par Queneau — entre deux guerres, son mariage et sa propre mort — œuvre dont il va être question dans la suite du film. Nous voici invités, en compagnie de Jacques Roubaud, compagnon de Queneau en l'Oulipo (Ouvroir de Littérature potentielle), à lire la vie de Queneau comme celle de ses personnages, art de la langue parlée écrite, art d'inventer des questions auxquelles tout le monde se fait un plaisir de répondre à côté, l'auteur le premier, par le calembour notamment qui permet de ne pas prendre les mots au mot mais de leur faire prendre la tangente. Le film est une lecture à la Queneau de Queneau. Y joue à plein, tout en déliés, l'affinité humoristique de Dumayet avec Queneau, qu'il interviewa par trois fois ("Zazie dans le métro", "Les Fleurs bleues", "Le Chien à la mandoline") à Lectures pour tous, régal ! Dumayet et Bober nous entraînent à la lecture des signes de vie et des livres de Queneau comme à un parcours énigmatique avec jeu de correspondances insolites ou amusantes : des signes se répondent qui balisent les histoires de Queneau et dont l'histoire de Raymond Queneau fut balisée.

Résumé : Sur l'écrivain né en 1930, Jérôme Prieur, auteur de la collection des "Hommes-Livres", écrivait : « Jude Stéfan est né écrivain la première fois en 1965 : son nom apparut au sommaire des "Cahiers du Sud". Point de départ d'une œuvre qui va, de la poésie à la fiction, en passant par l'essai, le journal, l'autobiographie, tracer un chemin singulier – et unique – dans le champ littéraire. Loin du monde, loin des modes, mais avec une présence, un ton, inimitable et original. (...) Pathétique, étranglé, impertinent, un chant se développe qui ne doit rien au Temps - à notre temps - qu'il tient comme à distance - qu'il renoue avec les sources de la langue, de notre littérature, Louise Labbé, Sponde ou Scève - et qui évoque la flagrante, accablante chiennerie de cette existence, la nôtre. » On retrouve ce ton original et cette présence singulière dans les entretiens menés par Richard Millet pour le film réalisé en juillet 1995 dans sa maison d'Orbec en Normandie.

Résumé : Film réalisé avec la collaboration d'André Du Bouchet. La découverte de son univers poétique se fait à travers des paysages, des tableaux d'artistes amis (Tal Coat, Giacometti, Bram van Velde), des lectures de textes et des réflexions du poète sur son écriture. Ni portrait, ni illustration des poèmes, ce film se veut un ensemble de correspondances visuelles et sonores pour nous conduire au plus près de l'œuvre.

Résumé : Evocation de l'écrivain Joë Bousquet qui, blessé en 1918 à l'âge de vingt et un ans, passa le reste de sa vie paralysé, enfermé dans une chambre à Carcassonne. Il meurt en 1950, après "trente-deux ans d'immobilité (à l'exception des courses folles dans la Bugatti de son ami Ducellier) mais aussi d'amitiés, d'amours et d'écriture. Trente-deux années d'une seconde vie, une autre vie, dont on commence seulement à prendre la mesure." (Jean-André Fieschi). Les visiteurs sont les écrivains Paul Valéry, André Gide, Jean Paulhan, André Breton, Paul Eluard, Louis Aragon, Francis Ponge, Maurice Blanchot, Gaston Bachelard, Simone Weil, et les peintres Yves Tanguy, Hans Bellmer, Jean Dubuffet, Max Ernst. Le film met en scène des femmes, incarnations des femmes à qui Joë Bousquet a écrit des milliers de lettres, qui interprètent des fragments de son œuvre..

Résumé : Réalisé lors de l'opération Belles Etrangères coréennes, le film de Jean-Paul Fargier propose de très courts portraits de douze écrivains coréens invités en France à cette occasion: Yi Munyöl, Yi Kyunyong, Pak Wanso, Sin Kyöngnim, Cho Sehui, Hwang Tang-Gyn, Han Matsuk, Yun Hüng-Kil, Kim Won Il, Ch’Oe Yung, Ko Un, Oh Yung-Hi.

Résumé : Au XIIe siècle, les trouvères et troubadours inventèrent une forme poétique, la "chanson". Leur influence culturelle fut immense et grâce aux croisades s'étendit jusqu'en Orient. Pourtant, leurs thèmes, allant de l'amour courtois jusqu'à la caricature burlesque, sont multiples. Le film replace la chanson du troubadour dans l'histoire musicale et littéraire; il montre aussi comment de nombreux créateurs contemporains s'inspirent aujourd'hui de cette tradition.

Résumé : L'artiste au travail dans son atelier.

Résumé : Réalisé par un chercheur et un cinéaste, ce film sensibilise à un principe fondamental de la biologie : la "mort programmée" des cellules. Observé il y a plus d'un siècle, le phénomène d'autodestruction des cellules, longtemps resté tabou, est désormais au coeur des recherches biologiques. A mi-chemin entre l'essai et le divertissement, ce film est une interprétation cinématographique de la biologie contemporaine, faisant alterner des interviews de scientifiques et des extraits de films hollywoodiens. A noter la rencontre avec Rita Levi Montalcini, prix Nobel de médecine en 1986 dont les travaux sur le développement du système nerveux aboutirent à la découverte du nerve growth factor, substance capable de stimuler la croissance des fibres nerveuses.

Résumé : En trois étapes, de la grotte ornée à l'église, de l'église au musée, du musée aux écrans, Régis Debray nous entraine dans une histoire du regard en Occident. Avec des interventions de Jean Clair, J.L. Godard, Matta, Sebasto Salgado.

Résumé : Film en deux parties : "Premier voyage" ; pendant l'hiver 1992-1993, Marcel Ophuls se rend à Sarajevo pour filmer et observer le travail des correspondants de guerre de France 2, CBS, CNN ou la BBC. "Deuxième voyage" s'interroge sur le traitement du conflit dans l'information donnée par les chaines de télévision et leurs présentateurs. Avec :Rémy Ourdan, Antoine Gyori, Eric Bouvet, Martine Laroche-Joubert, Paul Marchand, Pierre Peynot, Isabelle Baillancourt, alain Finkielkraut, Philippe seguin, simone Veil, Bernard Kouchner, Anne sinclair, Christine Ockrent, Alain Lamassoure, François Henry de Virieu, Philip Knightley, Edwy Plenel, Philippe Noiret, Patrick Poivre d'Arvor, Walter Cronkite, Bernard Pivot, acques Merlino, Stéphane Manier, Paul Marie de La Gorce, Michèle Cotta,, Maurice Olivari, Bernard Henri Lévy, Romain Goupil, John F. Burns, Gordana Krezevic , Chritiane Amanpour, Vlado Mrkic, Patrick Chauvel, Eric Gilbert, etc.

Résumé : Gérald Caillat met en images les travaux de Pierre Legendre, aux confins de la philosophie, de la psychanalyse et de l'histoire du droit. "La Fabrique de l'homme occidental" est une vaste réflexion sur la façon dont se constitue le sujet humain, sur les institutions qui le forment : la religion, le pouvoir, la science, le management, la justice. Le texte de Pierre Legendre est édité aux éditions Arte/Mille et une nuits.

Résumé : Si le commentaire retrace à grands traits l'histoire de la vie et de l'oeuvre du cinéaste Norman McLaren, celui-ci revient sur quelques points précis de sa biographie et de son activité artistique : l'influence du surréalisme et le goût pour l'abstraction, l'engagement politique, l'art du mouvement exploré durant la genèse des 60 films d'animation réalisés pour l'Office national du film du Canada.

Résumé : Portrait sensible et raffiné du photographe japonais Koji Inoue (1918-1993).

Résumé : Un accident cardio-vasculaire laisse Jean-Dominique Bauby totalement paralysé, sans l'usage de la parole tandis que son cerveau, lui, est intact. Atteint du "locked in syndrom", Jean-Dominique Bauby communique avec l'extérieur par un battement de paupière. Il écrira, grâce à l'écoute de Claude son assistante et d'un alphabet ingénieux, "Le Scaphandre et le papillon". Avec des extraits du livre Beineix nous fait appréhender l'univers intérieur de Jean-Dominique Bauby et sa condition de "prisonnier de son corps". Le quotidien de l'hôpital de Berck-sur-mer est filmé ainsi que les séances d'écriture et d'orthophonie. Jean-Dominique Bauby est mort en 1997.

Résumé : Marc Behm, bien connu des lecteurs de la Série Noire, est l'auteur notamment de "The Unspecting Wife", réalisé par Stanley Donen sous le titre "Charade", de "Mortelle randonnée", adapté pour le cinéma par Claude Miller, le co-scénariste de "Help" de Richard Lester avec les Beatles. L'une des particularités de Marc Behm est d'écrire des scénarios pour le cinéma. Et comme ces scripts dorment habituellement dans les tiroirs des producteurs, il les transforme en romans. Ce n'est donc qu'après leur publication qu'ils trouvent preneurs au cinéma ! Depuis son débarquement sur les plages de Normandie lors de la Seconde Guerre mondiale, Marc Behm vit à Paris. C'est là, dans son quartier de Montparnasse, que le réalisateur le met en scène et l'interroge. Lectures de textes, extraits de films, interviews de Claude Chabrol, Jean-Jacques Beineix (adaptateur de "L'Affaire du siècle", tiré de "La Vierge de glace"), Jacques Audiard (qui collabora avec son père à l'adaptation de "Mortelle randonnée"), François Guérif complètent les entretiens filmés avec Marc Behm.

Résumé : George Orwell, de son vrai nom Éric Blair, est connu surtout pour avoir écrit deux ouvrages virulents sur le totalitarisme : "1984" , fable satirique publiée en 1948, reflet d’un monde à peine sorti de la guerre, et "La Ferme des animaux", publiée en 1954, qui eut un énorme succès aux États-Unis. Christophe Muel propose un parcours biographique chronologique commenté, avec des interventions du biographe d'Orwell, Bernard Crick, des écrivains Cyril Conolly, ami d’Orwell depuis la private school, et Ismaïl Kadaré, de l'éditeur Richard Rees, qui s’engagea comme lui aux côtés des républicains espagnols. Il montre bien comment, roman après roman, Orwell revient sur Éric Blair, petit fontionnaire de police en Birmanie, jeune écrivain raté et arrogant, petit-bourgeois déclassé qui haïssait ses racines. Mais il souligne aussi l’engagement d'Orwell contre l’injustice et les régimes oppressifs, qui a utilisé ses talents de polémiste pour dénoncer les mensonges, les assassinats ou les dogmes. Lecture d'extraits de : "La Ferme des animaux", "Hommage à la Catalogne", "Le Quai de Wigan", "Et vive l’Epistrada", "Un peu d’air frais", "Une histoire birmane", ainsi que des extraits de ses essais, articles et lettres.

Résumé : Le film s'inspire des mémoires posthumes de Stefan Zweig, "Le Monde d'hier", écrits en exil entre Londres, où l'écrivain s'est réfugié après 1938, et le Brésil, où il est arrivé en 1940. De nombreux extraits de ces mémoires sont lus en voix off par Didier Flamand. Partant du suicide de Stefan Zweig, âgé de soixante ans, et de sa deuxième femme, Lotte, le 22 février 1942, à Petropolis, au Brésil, le film remonte dans le temps à la recherche d'une "clé" de cet acte. Dans ses mémoires, Stefan Zweig aurait idéalisé le "monde d'hier", et singulièrement Vienne et l'Europe d'avant la Première Guerre mondiale, jusqu'à en faire un paradis perdu. Avec la dissolution de l'empire austro-hongrois et la montée du national-socialisme, il voit s'évanouir ses dernières illusions et sa foi en un internationalisme pacifique. Edgardo Cozarinsky a construit un portrait classique de Stefan Zweig, en le centrant sur les événements politiques qui ont tant marqué la vie de l'écrivain.

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