Contenu : Albatross. Threshold. Moves us blind. Emigré. Never easy. Song for Sandy. Buoyant. Ether & wood. Yellow gold. So tired. Wild ceaseless song
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- Tous les mots : Tabous
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par Guéret, Éric (19..-....), documentariste
Arte France Développement [éd.]
2009 -
1 DVD vidéo (1 h 38 min)
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Consultable à la Bpi
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Consultable à la Bpi
Résumé : Les déchets sont un point de cristallisation : peur pour les populations, doute, impuissance à trouver une solution acceptable pour les scientifiques, évitement pour les politiques. Oui, ils sont bien le cauchemar de l'industrie nucléaire. Cette enquête rigoureuse et d'envergure (huit mois sur trois continents) aborde le tabou des déchets non seulement par un biais historique en montrant les premières installations du Projet Manhattan aux Etats-Unis, mais aussi en ancrant son propos dans la réalité des sites de La Hague (usine de retraitement) et du centre d'études de Bure en Moselle qui prône un enfouissement. De plus le film révèle que 13% des déchets sont stockés à ciel ouvert sur le sol russe dans des villes secrètes comme Tomsk en Sibérie qui recueille des tonnes d'uranium enrichi tandis que l'hôpital voisin enregistre un taux de cancer anormalement élevé. Ainsi sommes-nous mis face à la "vérité sur les déchets", aux risques environnementaux, sanitaires que leur traitement et leur stockage génèrent ainsi qu'aux choix de l'humanité car le nucléaire exige de se projeter vers un avenir à 200.000 ans, 6000 générations. Accompagnés dans leur enquête par des militants de Greenpeace et des experts de la Criirad (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité), Eric Guéret et Laure Noualhat nous donnent à voir des images impressionnantes, des preuves de contamination données par des scientifiques et à entendre des discours émanant de points de vue différents (pro et anti-nucléaires).
par Jalbert, Béatrice
Les Films de la Passion [prod., distrib.] ; Public Sénat [prod.] ; Téléssonne [prod.]
2006 -
1 vidéo numérisée (1 h)
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Consultable à la Bpi
Résumé : Structuré en six parties le film aborde la question ignorée et taboue du statut des praticiens à diplôme étranger hors communauté européenne. Au début un document d’archives : un groupe de médecins exhibent la pancarte : « Contre l’invasion métèque, faites grève ». La voix off commente : "cette photo de 1935 montre à l’évidence que la venue des étudiants et l’embauche de médecins étrangers dans notre pays n’est pas un fait nouveau et faute de les considérer comme des praticiens aux mêmes qualités que les nôtres on peut dévoyer les mouvements de revendications vers un tout autre chemin que celui qui est essentiel : soigner. » Plus d'un demi-siècle après, la parole est donnée à des praticiens originaires du Maghreb, d’Afrique noire, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe de l’Est dont les parcours sont exemplaires. Les chefs de service s’expriment sur les conditions de recrutement, de travail, de rémunération de leurs collègues, la précarité économique, affective, sociale à laquelle ils sont confrontés, position d’une extrême difficulté pour qui doit soigner c’est-à-dire répondre à la fragilité de l’autre. Pourtant ces médecins désirant rester en France pour des raisons politiques, économiques ou sociales font tourner les services d’urgences, pallient au manque de médecins, s’investissent dans leur métier, la recherche, leur relation aux patients. De plus être exilés induit une fragilité. Taïeb Ferradji, pédopsychiatre à l’Hôpital Avicenne aux côtés de Marie-Rose Moro énonce : « Partir n’est jamais chose facile même si c’est un choix délibéré et assumé. Il faut se défaire de tout ce qu’on a été, essayer de s’approprier les règles fixées par d’autres. Mourir un peu à soi-même pour exister à nouveau car il n’y a pas de retour en arrière possible. » Dans un tel contexte une hyperesthésie de l’hostilité peut être parfois dévastatrice dans la mesure où elle est capable de détruire le désir de soigner, d’être aux racines d’un doute paralysant car « la médecine française, milieu plutôt fermé, a peur de l’étranger. » Face à ce rejet jamais affiché mais ressenti des voix ont le courage d'affirmer qu’ « avoir un personnel polyglotte est une richesse ». Comme le souligne le Dr The-Dan Hoang cette situation interroge les mots gravés sur les frontons de toutes les mairies : « Liberté, Egalité, Fraternité »