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Résumé : Parmi ces personnes, des artistes. Parmi ces virus et ces maladies, le VIH/sida, qui a causé l’épidémie la plus meurtrière du dernier siècle, et de celui-ci. Nous vivons aujourd’hui en compagnie d’épidémies qui affectent chacun·e d’entre nous, humains et non-humains. Le livre d’Elisabeth Lebovici, Ce que le sida m’a fait. Art et activisme à la fin du XXe siècle qui inspire l’exposition Exposé·es au Palais de Tokyo et le catalogue qui l’accompagne, s’est efforcé de recoudre ensemble les fragments subjectifs de l’histoire de l’épidémie la plus meurtrière depuis le dernier siècle : des faits, des œuvres, des idées et des émotions qui lient le matériel à l’immatériel. Il questionne comment les pulsations du désir, du manque, de la colère, de la douleur, de la mémoire et de l’archive ont fait histoire. Comment elles ont permis de (re)composer des généalogies interrompues, de fédérer des communautés qui ont produit des formes et des structures, qui agissent encore aujourd’hui, parfois au-delà de leur objet initial. Comment elles ont anticipé certaines questions de genre, de classe et de race, ainsi que l’inconscient de ce qu’on appelle aujourd’hui le validisme. Cette publication questionne ce que l’épidémie de sida fait aux artistes, ce qu’elle a changé dans les consciences, dans la société, dans la création. Le sida, non pas comme un sujet, mais comme une grille de lecture pour reconsidérer un grand nombre de pratiques artistiques exposées à l’épidémie ; la beauté comme recours face aux conséquences politiques et sociales des pandémies qui se superposent. À l’opposé d’une commémoration, cet ouvrage brouille les catégories et les temporalités, et porte un discours au présent, en demandant à des artistes d’interroger depuis aujourd’hui leur histoire et ce qui leur a été transmis. En passant outre la supposée frontière entre activisme et pratique artistique, et en privilégiant au contraire les effets de l’art (sensibles, cathartiques, thérapeutiques, informatifs…), artistes et auteur·ices se rencontrent dans des manières de faire et de parler, d’inclure leurs affects et leurs affinités. Avec les artistes : Les Ami·es du Patchwork des noms, The Bambanani Women’s Group, Bastille, yann beauvais, Black Audio Film Collective, Gregg Bordowitz, Jesse Darling, Moyra Davey, Guillaume Dustan, fierce pussy (Nancy Brooks Brody, Joy Episalla, Zoe Leonard, Carrie Yamaoka), Nan Goldin, Felix Gonzalez-Torres, Hervé Guibert, Barbara Hammer, Derek Jarman, Michel Journiac, Zoe Leonard, audrey liebot, Pascal Lièvre, Santu Mofokeng, Jean-Luc Moulène, Henrik Olesen, Bruno Pelassy, Benoît Piéron, Lili Reynaud Dewar, Jimmy Robert, Régis Samba-Kounzi & Julien Devemy, Marion Scemama, Lionel Soukaz & Stéphane Gérard, Georges Tony Stoll, Philippe Thomas, David Wojnarowicz.

Résumé : La crise du sida est un tournant majeur de l'histoire contemporaine, en art aussi. Ce livre s'intéresse à son impact sur les artistes et activistes américains et européens, du premier recensement des cas de la maladie, en 1981, à la révolution thérapeutique de la fin des années 1990. De Cindy Sherman à Derek Jarman, de Niki de Saint Phalle à Jeff Koons, de Gilbert & George à Jenny Holzer, de Michel Journiac à David Wojnarowicz, d'Izhar Patkin à Zoe Leonard, ou dans ce que produit ACT UP, on repère le même saisissement dans les représentations qui ne pouvaient alors plus être les mêmes, et pour cause.

Résumé : Ouvrage publié à l'occasion d'une rétrospective consacrée au collectif canadien General Idea, fondé à Toronto en 1969 par Felix Partz, Jorge Zontal et AA Bronson et actif jusqu'en 1994. Entre peintures, installations, sculptures, photographies, vidéos, magazines et programme télévisé, le groupe propose une relecture transgressive et parodique du monde de l'art et de la société. ©Electre 2022

Résumé : L'historienne et critique d'art revisite les liens entre art et activisme entre les années 1980 et 1990, les années sida, en France et aux Etats-Unis. Des textes, des entretiens et des essais témoignent d'une créativité artistique et activiste née de l'urgence de vivre et du combat pour la reconnaissance de chacun. ©Electre 2017

Résumé : Ce catalogue explore les répercussions de l'épidémie de sida dans l'art à partir des années 1980. S'ouvrant sur un voyage temporel permettant de replacer le sujet dans un contexte plus large, il prend ensuite la forme d'un abécédaire thématique illustré d'oeuvres témoignant de l'engagement, de la lutte des peurs et des espoirs des personnes touchées par le virus. ©Electre 2023

Résumé : David Wojnarowicz's 'In the Shadow of Forward Motion' was originally published in 1989 as a limited-run zine/catalog to accompany an exhibition by the artist at P.P.O.W gallery. Despite its meager print run of just 50 copies, the publication has garnered a legendary status, and for good reason. In it we find Wojnarowicz's writing and visual art--two mediums for which the artist is renowned--sitting side by side for the first time, playing off each other in equal measure. We glimpse the artist's now-iconic mixed media works, with motifs of ants, locomotives, money, tornadoes, and dinosaurs, juxtaposed with journal entries and other texts that examine historical and global mechanisms of power symbolized through the technology of their times. Wojnarowicz uses the fractured experience of his day-to-day life (including dreams, which he recorded fastidiously) to expose these technologies as weapons of class, cultural, and racial oppression. The artist's experience living with HIV is a constant subject of the work, used to shed light on the political and social structures perpetuating discrimination against not only himself, but against women and people of color, who faced additional barriers in their efforts to receive treatment for the illness. Rooted in the maelstrom of 1980s art, politics, religion and civil rights, the book provides a startling glimpse into an American culture that we have not yet left behind.

Résumé : Ce livre en français rassemble des textes du critique d'art américain Craig Owens, premier à écrire sur la génération des artistes faisant du Sida un sujet artistique, et lui-même mortellement frappé par la maladie. Il fut l'un des pionniers de la réflexion sur les formes spécifiques des pratiques micropolitiques féministes et féminines dans l'art contemporain.

Résumé : Emmanuel Vernières se concentre sur la parole de Paul Vecchiali, filmé face caméra, et montre la cohérence d’une démarche esthétique et morale. De son premier court métrage perdu, "Les Petits Drames" (1961), à la présentation au festival de Cannes de "À vot’ bon cœur", le cinéaste retrace sa carrière, et ainsi, tout un pan du cinéma français – les metteurs en scène alliés qui disparaissent, et la difficulté, toujours plus grande, à faire un film. Enfant, c’est le regard de Danièle Darrieux, au hasard d’un magazine, qui lui donne envie de faire du cinéma. Cet amour des actrices ne quittera plus Vecchiali, qui offre à Hélène Surgère le rôle d’une comédienne dans "Femmes femmes" (1974), son premier succès, et celui de l’amoureuse menteuse de "Corps à cœur" (1978). Mais si les amis sont fidèles (Noël Simsolo, Françoise Lebrun), les financiers restent sceptiques. En créant dès 1970 Diagonale, le cinéaste produit ses films et ceux de ses collaborateurs. Cet aspect familial ne doit pas faire oublier le brio d’une mise en scène lyrique qui privilégie les mouvements de caméra amples : "Once More" (1987), film qui suit sur dix ans des personnages marqués par l’arrivée du Sida, est composé uniquement de plans séquences. Extrêmes, souvent incompris, les films de Vecchiali ne cherchent pas à flatter les attentes du spectateur. Car, selon le cinéaste, "l’artiste est celui qui rend sensible aux autres ce qui n’est sensible qu’à lui-même."

Résumé : L'artiste américaine Kiki Smith fait l'objet d'une grande exposition à la Haus der Kunst de Munich au printemps 2018. Des années 1980 à aujourd'hui, ce catalogue d'exposition revient sur le travail d’une artiste qui tire son inspiration des aspects politiques, sociaux, philosophiques et spirituels de la nature humaine dont elle rend compte par ses dessins, ses lithographies, ses sculptures, ses photographies, ses vidéos et plus récemment ses tapisseries. Considérée comme l'une des plus ferventes représentantes du mouvement artistique féministe, ses sujets se sont aussi tournés vers la mort, l'épidémie du SIDA ou les droits des animaux

Résumé : 1992. Mary, Monelle, Julien et Sami, étudiants en arts plastiques, partent à Saint-Malo avec Joos, le modèle qui pose pour leur classe. Monelle et Julien ainsi que Sami et Joos se mettent en couple. Lorsque Sami révèle à Mary que Joos est séropositif, celle-ci décide de s'engager pour les malades du sida avec Act Up, une association qui milite en faveur de la reconnaissance de leurs droits. ©Electre 2017

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