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Résumé : Fondé sur une riche documentation d'archives ce film propose de suivre les étapes importantes de la carrière de Marie Curie, femme hors du commun qui reçut deux prix Nobel (un en physique en 1903 partagé avec Pierre Curie et Antoine Becquerel ; et un en chimie en 1911). Partie de Pologne où les femmes ne pouvaient accéder aux études supérieures elle sera remarquée à Paris pour son excellence parmi les 3% de femmes étudiant à l'université. Avec son mari, Pierre Curie, elle mettra en évidence la radioactivité (mot crée par Marie). Après la mort accidentelle de Pierre, elle reprendra en 1906 la chaire de physique : ce sera la première femme à professer en Sorbonne. Pendant la première guerre mondiale elle créera les ambulances radiologiques puis elle se consacrera à l'Institut du radium avec en 1921 un voyage marathon aux USA. Philosophiquement elle a un rapport optimiste au progrès et à la science : "Je suis de ceux qui pensent que la science a une grande beauté. Un savant dans son laboratoire n'est pas seulement un technicien c'est aussi un enfant placé en face de phénomènes naturels qui l'impressionnent comme un conte de fées.". Les instituts du radium s'attacheront aux effets biologiques, aux vertus thérapeutiques du radium pour détruire les tumeurs malignes et aux effets physico-chimiques. En 1934 elle meurt à 67 ans. Une voix off illustre les images d'archives s'appuyant sur les écrits et les nombreuses lettres de Marie à ses filles. Quatre intervenants : une philosophe, le physicien Etienne Klein, une historienne et la petite fille, Hélène Langevin-Joliot, viennent rompre le cycle des images d'archives apportant une dimension pédagogique supplémentaire de très bon aloi.

Résumé : "Comparés à l'immensité du cosmos les problèmes des Chiliens pourraient paraître insignifiants. Mais si on posait ces problèmes sur une table, ce serait une galaxie de problèmes. En faisant ce film, en me tournant vers le passé, j'ai retrouvé dans ces billes l'innocence du Chili de mon enfance. A cette époque chacun de nous pouvait garder au fond de sa poche l'univers entier. Je suis convaincu que la mémoire a une force de gravité. Elle nous attire toujours. Ceux qui ont une mémoire peuvent vivre dans le fragile temps présent. Ceux qui n'en ont pas ne vivent nulle part. Chaque nuit, lentement, impassible, le centre de la galaxie passe au-dessus de Santiago." Ainsi s'achève "Nostalgie de la lumière" où Patricio Guzmán arpente encore et encore le passé dévasté de son pays, sa mémoire, celle des femmes qui tamise le désert d'Atacama pour y retrouver les restes des disparus, torturés et tués de la dictature de Pinochet. L'Atacama, par la clarté de son ciel est un site exceptionnel pour les astronomes avec ses observatoires grandioses et par sa sécheresse le lieu de conservation de traces humaines ( momies précolombiennes, explorateurs, mineurs, prisonniers/disparus de la dictature). Le réalisateur dans une oeuvre poétique et cosmique à la fois provoque la rencontre entre les corps célestes, les planètes et les corps qui se souviennnet (témoins et victimes de la dictature) et ceux que leurs proches tentent de retrouver par morceaux, par fragments (les disparus) soulignant le paradoxe d'une meilleure connaissance des traces précolombiennes que celles des disparus de la dictature et par là-même l'étrange rapport des chiliens avec leur mémoire récente. Au croisement de tous ces regards sur le cosmos l'histoire personnelle et collective, la souffrance de l'origine et la douleur de(s) origine (s) que la lumière toujours passée provenant de l'espace englobe telle "un courant, une énergie, une matière qui se recycle."

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