Les sentences d’excommunication demeurent une source négligée de l’histoire administrative, bien que leurs formes diplomatiques fournissent des informations intéressantes. Cet article examine les excommunications fulminées par les évêques de cinq diocèses anglais dans lesquels existent ou ont existé des registres du XIIIe siècle, en prenant en compte la relation entre les formes diplomatiques communes et l’enregistrement précoce. Cela démontre que le registre épiscopal ne constitue pas l’apogée de la chancellerie épiscopale en Angleterre. La structure des registres épiscopaux, développés parallèlement à l’usage de formes communes, révèle des chancelleries encore en mutation et montre que les diocèses disposant le plus précocement de registres n’étaient pas nécessairement les plus efficaces au début du XIVe siècle.