Comment un génie visionnaire comme Masaccio a-t-il bien pu collaborer durant toute sa courte carrière avec un peintre aussi passéiste que Masolino ? Cette question, aujourd’hui inavouable, a longtemps tourmenté les historiens de l’art, qui furent nombreux à délaisser la traditionnelle approche monographique pour une étude conjointe, des fondamentaux Fatti di Masolino e di Masaccio de Roberto Longhi à l’imposant ouvrage de Paul Joannides. Ces dernières années, un important projet de recherche...