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Étude des différents publics du théâtre et du cinéma lors de la généralisation du parlant à Lyon (1929-1932)

dans IHTP - Institut d'Histoire du Temps Présent


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2012-04-03
  • Notes
    • Lors de la généralisation du parlant, les rapports entre le septième art et l’art dramatique évoluent. Devant l’ampleur du succès des films sonores, le monde théâtral s’inquiète. À Lyon, entre les saisons 1928-1929 et 1931-1932, les directeurs des deux théâtres municipaux de la ville de Lyon : le théâtre des Célestins et le Grand-Théâtre dénoncent une concurrence redoutable du cinéma parlant drainant une partie de leur clientèle. Pourtant, la fréquentation des deux théâtres reste stable. Les publics et leurs attitudes restent les mêmes. Les deux salles sont des lieux de sociabilité élargie où plusieurs publics coexistent. Une hiérarchie sociale s’établit reproduisant celle de la ville où chaque catégorie de spectateurs a ses propres pratiques et rituels. En ce qui concerne les exploitations cinématographiques diffusant des films sonores, plusieurs publics existent également. L’arrivée du cinéma parlant n’a pas entraîné de bouleversements majeurs au sein de ces publics. On note encore une segmentation des publics en fonction de la catégorie et de la localisation de la salle. Toutefois, il faut bien reconnaître que le nombre de spectateurs augmente considérablement à cette période et que le nouvel intérêt de la presse pour le cinéma parlant permet de légitimer son rôle au sein de la société. Finalement, à Lyon, que ce soit au sein des deux théâtres municipaux ou pour les salles cinématographiques, on assiste, en partie, au même mouvement avec la présence de plusieurs publics et la recherche d’une distinction sociale.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nd/4.0/
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