La Nuit infinie des mères

- Éditeur(s)
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Date
- 2021
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Notes
- « Il y a eu la vie d’après. L’histoire d’après, ou peut-être la fin de l’histoire parce qu’il faut bien mettre un point final aux histoires qu’on raconte. Comment relater l’échec annoncé d’une vie policée. Une vie sacrifiée sur l’autel de la maternité. Me faudra-t-il commencer par les larmes ou les matins couchés, le sang noir dans le fond de ma culotte ou la porte claquée en dépit des corps qui tremblent. Me faudra-t-il raconter ma vie réussie d’être une mère à terre, dévouée, en morceaux. Me faudra-t-il avouer l’inaltérable violence. Oui. » Après Le Corps d’après, Virginie Noar montre dans ce deuxième roman les difficultés d’une mère célibataire à s’en sortir, sa tentation de la fuite, son amour inconditionnel mais si imparfait pour ses deux enfants… et son chemin vers la résilience. Virginie Noar, pigiste et travailleuse sociale, a trente-cinq ans. Elle exerce notamment dans un espace de rencontre parents-enfants. Elle a publié son premier roman, Le Corps d’après, aux éditions François Bourin en 2019.
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Langues
- Français
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ISBN
- 9791025205112
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Droits
- copyrighted
- Résultat de :
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Quatrième de couverture
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La nuit infinie des mères
« C'est comme ça, au milieu du chaos, qu'un diamant a émergé de la boue, une petite lumière dans la noirceur des égouts, petit frère venu au monde un matin triomphant entre mes mains tremblantes.
Sa naissance fut une égratignure sur ma torpeur, une façon de réveiller la faim qui me faisait vivante. »
Mère célibataire par défaut, isolée dans un village de campagne avec ses deux petits, la narratrice raconte, dans une langue sensuelle, poétique, imprévisible, le combat toujours recommencé contre la nuit qui la guette et la tentation de la fuite. Elle dit l'amour maternel, inconditionnel et douloureux, aliénant et surpuissant. Elle crie sa vie volée et son corps assigné à n'être que celui d'une mère.
Elle trace, surtout, le long chemin du retour vers soi.
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