Recherche simple :

  •    Tous les mots : Économie politique
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en rayon : 6497

Voir tous les résultats les documents en rayons

Résumé : Avocate pénaliste, l'auteure décrit de l'intérieur la déshumanisation de la justice. Etayant son propos d'exemples concrets, elle montre comment la modernisation, la course aux économies et l'impact des politiques de la peur ont peu à peu dévoyé cette institution qui agit finalement contre les auteurs, les victimes et même la vérité. ©Electre 2023

Résumé : Cette enquête entend donner un visage et rappeler le rôle social et productif central des salariés du ménage. Leur place peu enviable s'explique par des politiques publiques fondées sur l'idéologie néolibérale : recours à la sous-traitance, course à la flexibilité et économies budgétaires. L'ouvrage invite à dépasser les logiques productivistes et propose des pistes pour réorganiser leur travail. ©Electre 2021

Résumé : Description et analyse de la Grande Dépression de 1929-1940 discutant les diverses explications qui en ont été données, ses causes et ses effets économiques et politiques, mais aussi ce qui aurait pu être fait pour l'atténuer voire l'éviter. A travers l'exemple américain particulièrement documenté mais aussi en examinant les autres grandes économies, il s'agit de tirer les leçons de cette crise.

Résumé : Ce livre souligne l'importance, dans le système de Comte, de la notion d'aberration, notion qui doit être entendue dans toute son équivocité : les sens optique, astronomique, biologique y sont indissociables. Dénommer « aberrations » les erreurs de la métaphysique, s'acharner à les dénoncer et à les redresser, révèle que le positivisme est une opération « spéculative » dont l'enjeu ne saurait être strictement scientifique ni philosophique : critiquer les aberrations, c'est vouloir, au nom de la science, corriger des erreurs théoriques mais c'est surtout tenter de mettre fin à des errances moi morales et politiques qui aboutissent, danger Suprême, à des aberrations sexuelles. C'est vouloir renverser un régime dangereux pour la santé de l'individu et le bon ordre de la société pour l'ordre phallocratique qui consacre les privilèges de l'homme mâle, blanc, adulte, sain et civilisé (l'« avant-garde de l'humanité »), les privilèges du sujet Auguste Comte. Car l'opération positiviste est d'abord bénéfique pour l'économie pulsionnelle de son auteur - le système tient lieu d'un délire même s'il ne s'y réduit pas. Reste à savoir ce qui distingue une construction philosophique d'une construction délirante si un système peut jouer le rôle d'un délire, échappe-t-il à tout soupçon de folie ? S'il tient lieu d'un délire comment peut-il aussi faire école, être reconnu comme philosophie ? Le cas d'Auguste Comte montre qu'un discours philosophique ne saurait être sexuellement neutre, qu'il change nécessairement de contenu et de style quand son auteur change de sexe : devient femme, par exemple.

Résumé : Tel le « Jardin de la Corse », c’est ainsi que la Balagne apparaît dans l’imaginaire des insulaires et des continentaux depuis la fin du xviie siècle. Enserré par la mer, la montagne et les déserts du nord-ouest de l’île, ce territoire d’à peine 1000 km2 laisse une indéniable impression de richesse, celle d’un terroir où abondent la vigne et les arbres fruitiers. Mais la Balagne est aussi depuis le Moyen Âge un pays de petites villes, telles Calvi ou Algajola, relais économiques et politiques entre la Corse et les cités italiennes et françaises.Or, depuis un demi-siècle, la Balagne connaît une pression résidentielle et touristique inédite qui pose avec acuité la question de la durabilité de son développement.La Corse, qui se singularise en Méditerranée par une géographie montagneuse, une biodiversité et un endémisme remarquables tout autant que par une identité et une culture préservées, est devenue l’une des premières destinations de l'industrie touristique européenne. Pourtant, entre Belgodere, Calenzana et les ports de L’Île-Rousse ou de Calvi, rien ne semble encore définitivement joué en matière d’occupation des terres et d’aménagement de l’espace.En se centrant sur la notion d’« urbanisation », cet ouvrage retrace la géographie, l’histoire et l’économie de l’occupation humaine sur le littoral balanin durant un millénaire (xie-xxie siècle). Les auteurs établissent les continuités et les ruptures dans l’utilisation de ses ressources, en particulier foncières et en mesurent l’impact territorial. Menée de la naissance des premières villes au Moyen Âge jusqu’à la pression urbano- touristique contemporaine, l'analyse comparatiste montre comment, à trois moments- clés de son évolution, le système territorial balanin a fait preuve de résilience.

Résumé : La 4e de couv. indique : "Comptant parmi les principales politiques publiques interntionales, déployée de façon permanente sur tous les continents, l'action humanitaire vient aujourd'hui au secours de quelque 200 millions de bénéficiaires. Le premier Sommet humanitaire mondial, sous l'égide des Nations Unies, en 2016, a mis en évidence les défis auxquels elle est confrontée, comme en témoignent la dimension prise par le Mouvement Croix-Rouge/Croissant-Rouge, le foisonnement des ONG humanitaires, l'affirmation de l'humanitaire d'Etat et l'implication des organisations internationales. L'action humanitaire se caractérise aussi par la pluralité, la diversité et la dispersion des normes sur lesquelles elle repose, ou qu'elle-même produit, notamment comme ordre professionnel et social spécifique, avec son éthique, son langage et comme véritable économie globalisée. Ainsi, son intérêt scientifique propre justifie d'appréhender l'action humanitaire comme objet autonome d'analyse, à partir d'une vision globale incluant l'ensemble des circonstances dans lesquelles elle se déploie. L'ambition de cet ouvrage - inédite dans la production scientifique et universitaire francophone - est d'en présenter le panorama le plus large et le plus complet possible en combinant - ce qui est sa seconde originalité - les ressources du droit avec celles d'autres disciplines et en associant universitaires, chercheurs et praticiens de renom. Ainsi l'ouvrage espère-t-il offrir aussi matière à réflexion sur ce qu'est l'"écosytème humanitaire ", les interrogations que soulèvent ses choix et ses finalités - entre secours d'urgence et développement durable. Les étudiants chercheurs trouveront un ouvrage qui, par son envergure et son éclairage sur les pratiques, faisait défaut à la spécialité. Les praticiens disposeront d'un outil d'analyse approfondie de l'action humanitaire contemporaine."

Résumé : Certes, ce livre parle de finances et de financiers - et d'économie bien sûr -, mais c'est aussi une aventure étonnante qu'il raconte: celle de pionniers d'un grand dévouement, celle d'hommes dont l'audace a permis à la France d'écrire une page d'histoire coloniale qu'elle peut revendiquer sans honte, voire avec fierté. Seul de son espèce, l'établissement qui fut connut durant un siècle sous le nom de Banque de l'Indochine a reçu de l'Etat le privilège de battre monnaie en Cochinchine et dans les comptoirs français de l'Inde - c'est même essentiellement pour cela qu'il a été créé. On comprend aisément que ses activités de banque commerciale s'en soient trouvées grandement facilitées en Extrême-Orient. En développement rapide, la Banque de l'Indochine s'aventura ensuite en Chine, où elle fit pénétrer le capital français, puis dans le Pacifique et en Afrique... Implantée dans des colonies qui manquaient cruellement de fonds, c'est elle qui assura l'essentiel de la mise en valeur de contrées aussi diverses que l'Indochine, la Nouvelle-Calédonie, Djibouti. De 1929 à 1939, en dépit de la Grande Dépression, elle tint littéralement l'Indochine à bout de bras - en retour, elle retirait de sa position de substantiels profits. Mais la guerre, l'occupation par les Japonais puis la lutte du Vietminh et la défaite française devaient la contraindre à une douloureuse et difficile reconversion. En 1975, elle fusionna avec la Banque de Suez et de l'Union des Mines, filiale de la Compagnie financière de Suez, pour devenir la Banque Indosuez, laquelle demeure fidèle à cette tradition de présence outre-mer (mais c'est là une autre histoire). Lorsqu'il relate - à l'aide d'une documentation inédite provenant des archives de l'établissement - les réalisations concrètes d'une institution financière, lorsqu'il dépeint la vie d'hommes de caractère et d'intelligence, lorsqu'il met en évidence le poids des facteurs économiques et/ou financiers dans la vie des individus et des nations, l'historien enrichit et modifie en profondeur l'intelligence de phénomènes et d'événements tenus pour strictement politiques. Il administre la preuve, s'il en était encore besoin, que l'histoire est totale.

Explorer les sujets liés :