La mise en scène TANZ de Florentina Holzinger aborde, d’une part, la tradition du ballet romantique de manière critique et, d’autre part, les actes d’automutilation qui renvoient à l’art de la performance des années 1960 et 1970, et qui peuvent donc être étudiés dans le contexte d’une esthétique du performatif. Selon l’argumentation déployée dans cet article, la création TANZ ne peut toutefois plus être décrite à l’aide du modèle s’articulant autour d’une distinction entre représentation et présence, tel qu’il a été développé par Erika Fischer-Lichte. Les actions ne sont pas singulières en soi, mais s’inscrivent dans un dense réseau de références. Elles deviennent des signes qui acquièrent leur signification non pas en dépit de la matérialité du corps, mais précisément grâce à la référence à celle-ci.