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Inflation, État et opinion en France de 1944 à 1952


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-04-17
  • Notes
    • Le Comité pour l'histoire économique et financière est présidé par le ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, son vice-président est Maurice Lévy-Leboyer. a. Commission administrative : Les directeurs et chefs de service du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, le gouverneur de la Banque de France, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, le directeur général des Archives de France, le président de la Bibliothèque de France, le président de l'Imprimerie nationale. b. Commission scientifique : Michel Aglietta, Louis Amigues, Agnès d'Angio, Michel Antoine, Guy Antonetti, Jean-Charles Asselain, Françoise Bayard, Louis Bergeron, Jean-Jacques Bienvenu, Christian de Boissieu, Éric Bussière, Jacques Campet, François Caron, Philippe Contamine, Robert Frank, Patrick Fridenson, René Girault, Jean-Noël Jeanneney, Jean Kerhervé, Michel Lescure, Maurice Lévy-Leboyer, Michel Margairaz, Jacques Marseille, Yves Mény, François Monnier, Gabriel Montagnier, Alain Plessis, Raymond Poi-devin, Albert Rigaudière, Guy Thuillier, Jean Tulard, Denis Woronoff. La mission du Comité est de contribuer à une meilleure connaissance de l'histoire de l'État et de son rôle en matière économique et financière depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours, de susciter des travaux scientifiques et d'en aider la diffusion. Je dédie cet ouvrage à mon épouse et à mes enfants ainsi qu'à tous ceux qui ont souffert de la pénurie des années quarante.
    • Issu d'une thèse de doctorat dirigée par M. François Caron sur La politique des prix en France de 1944 à 1952, cet ouvrage retrace l'histoire de la plus violente inflation enregistrée en France à l'époque contemporaine avec un indice des prix officiels qui augmente de 25 fois entre 1938 et 1952. A partir d'une documentation exceptionnelle par son ampleur et par sa diversité, Michel- Pierre Chélini s'attache à présenter l'ensemble des facteurs qui participent au processus inflationniste de ces années de reconstruction ; au-delà d'une simple politique des prix rapidement dépassée dès 1945, on mesure le rôle de la volatilité des salaires, du déficit budgétaire et du déficit des paiements extérieurs. Au fil du récit, le lecteur voit se dérouler les différentes étapes du processus : le dérapage de 1944-1945 qui aurait pu être contenu, l'incohérence de 1946 et l'impuissance de 1947, le redressement enfin de 1948-1949, malheureusement provisoire. « La politique des prix est ainsi analysée dans une triple perspective : pour elle-même d'abord, sous le double aspect de la réglementation et du contrôle ; elle est ensuite replacée dans le cadre de la politique économique, monétaire, budgétaire, fiscale et planificatrice, replacée enfin dans le mouvement général de l'économie. La fin des pénuries aurait dû marquer la fin de l'inflation. Il n'en fut rien avant quatre ans (1948-1952). Michel-Pierre Chélini nous aide à comprendre pourquoi. Il y eut bien une inflation à la française, associée à des pratiques spécifiques, soit trop, soit insuffisamment dirigistes, selon les secteurs et selon les moments ». François Caron
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-8218-2855-1 ;
    • 978-2-11-089823-4
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://www.openedition.org/12554
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