Nos vies valent plus que leurs crédits : Face aux dettes, des réponses féministes

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Date
- 2022
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Notes
- La dette n’est pas neutre au niveau du genre. Les sociologues Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen s’appuient sur cette analyse pour dérouler un argumentaire complet et implacable pour un non-paiement féministe des dettes, tant publiques que privées. Poussées à la précarité par des logiques colonialistes et patriarcales, les femmes subissent de plein fouet les conséquences de l’austérité au Nord et de l’injonction au « développement » aux Suds. En s’appuyant sur des exemples concrets, en France et partout dans le monde, les autrices proposent des perspectives d’émancipation pour remettre la vie au centre, notamment grâce à des analyses et des pratiques écoféministes. Cet essai est préfacé par Silvia Federici, universitaire, enseignante et figure centrale du féminisme contemporain. Sociologues, Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen sont toutes deux membres du CADTM – Comité pour l’abolition de la dette illégitime, association internationale qui œuvre pour l’abolition du « système dette ». Ce livre est le résultat d’un travail collectif coordonné par Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen. Y ont participé : Anaïs Carton, Beatriz Ortiz Martinez et Eva Betavatzi.
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Langues
- Français
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ISBN
- 9782369355106
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Droits
- copyrighted
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Quatrième de couverture
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Dettes et féminismes : deux mots qui déclenchent des réactions presque allergiques chez de nombreuses personnes. Deux mots qui, pour d'autres, ne suscitent rien du tout. Pourtant dettes et féminismes constituent deux des plus grands enjeux croisés de notre temps.
Partout dans le monde, les femmes subissent les décisions inégalitaires et impérialistes d'États et d'institutions se préoccupant plus du remboursement des dettes que du sort des humain es et de la planète. Austérité et incitation à l'endettement privé touchent spécifiquement les femmes, les paupérisent, sabrent les droits sociaux et accentuent les inégalités aux dépens des conquêtes féministes.
Les autrices explorent des luttes actuelles qui souhaitent « remettre la vie au centre » et s'en inspirent pour déployer un argumentaire implacable pour un non-paiement féministe des dettes, publiques comme privées. Une analyse écoféministe indispensable pour insuffler un nouvel élan à l'économie et privilégier la durabilité de la vie à celle des marchés.
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